Sujet d'une grande envergure. Ce chapitre vous permet de comprendre les notions restées incompréhensibles durant les cours obtenus. De plus, un bagage intellectuel et un approfondissement de cours seront de rigueur, vous permettant de fait d'être préparé aux épreuves du baccalauréat, notamment.
Plan du cours :
- Définir et mesurer la mobilité sociale
- Les composantes de la mobilité sociale
- Les facteurs de la mobilité sociale
[...] D'autre part, la fluidité n'évolue pas de la même manière pour tous les groupes. Elle se réduit sans cesse entre les cadres et les employés et les ouvriers non qualifiés entre 1977 et 2015). La baisse est plus faible entre les cadres et les professions intermédiaires et entre les cadres et les employés et les ouvriers qualifiés Les facteurs de la mobilité sociale L'évolution de la structure socioprofessionnelle L'évolution de la structure des emplois est à la source de la mobilité structurelle L'ascension de la classe moyenne durant les Trente Glorieuses L'augmentation des postes de cadres, de professions intellectuelles supérieures, et de professions intermédiaires s'explique par une tertiarisation de l'économie (hausse de la part des emplois de services), et une augmentation des besoins en emplois qualifiés. [...]
[...] Les composantes de la mobilité sociale La composante structurelle de la mobilité 1. Définir la mobilité structurelle La mobilité structurelle résulte de l'évolution de la structure des emplois. C'est la part de la mobilité effective qui résulte de la transformation de la population active. L'augmentation de la part des emplois qualifiés dans la population active totale explique ainsi que la génération des fils soit plus nombreuse dans le groupe des cadres et des professions intermédiaires. Il est donc normal que ces groupes socio-professionnels « aspirent » davantage les fils issus de groupes différents. [...]
[...] Dans l'UE, le plus grand flux concerne les résidents polonais travaillant en Allemagne, puis les français vers le Luxembourg La mobilité professionnelle La mobilité professionnelle d'un individu représente les changements de professions qu'il effectue a différents moments de sa vie active. On la qualifie aussi de mobilité intragénérationnelle (à l'intérieur d'une même génération). La mobilité professionnelle augmente avec le temps. Jusqu'aux années 1980, la norme était d'occuper la même profession tout au long de sa vie, souvent dans la même entreprise. Depuis les années 1980, il est de plus en plus courant de changer d'entreprise, mais aussi de métier, au cours de sa vie active. [...]
[...] Plus le découpage est fin, plus la mobilité est forte. Par exemple, un agriculteur travaillant sur une grande exploitation, fils d'agriculteur de petite exploitation, connaît une ascension sociale, mais est considéré comme immobile dans une table de groupes socioprofessionnels. L'utilisation des PCS conduit à ranger dans la même catégorie des individus aux professions dissemblables. Par exemple, un fils de directeur des ressources humaines devenant artiste peintre est considéré comme appartenant au même groupe social que son père Des informations partielles sur les trajectoires La mobilité sociale est mesurée en comparant les PCS. [...]
[...] Pour les groupes en expansion, elle est plus forte dans la table de destinée: des pères cadres et professions intellectuelles supérieures (CPIS) ont un fils qui appartient au même groupe socioprofessionnel. Ce poids est moins fort dans la table de recrutement car la génération des pères cadres est moins nombreuse que celle des fils cadres : c'est un effet de structure. On peut observer un poids non négligeable de trajectoires ascendantes. Ces trajectoires ascendantes traduisent l'essor de la classe moyenne au cours des Trente Glorieuses. Ainsi des cadres ont un père ouvrier (table de recrutement). [...]
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