Les pouvoirs publics français ont mis en place un certain nombre de mesures visant à encourager la formation professionnelle des jeunes et à favoriser l'intégration de ces derniers sur le marché du travail. Largement inspirées du modèle allemand, articulant formation en entreprise et enseignement en école, ces initiatives trouvent principalement à s'appliquer à travers deux dispositifs: l'alternance par le contrat d'apprentissage et l'alternance par les contrats d'insertion
[...] Loi 16 juillet 1971 : l'apprentissage est reconnu et ouvre droit à l'obtention d'un diplôme. Rapport Schwartz : ce document met l'accent sur les aspects positifs des formations en alternance, susceptibles de permettre l'embauche en entreprise grâce à l'acquisition de compétences professionnelles. Loi 1987 : l'apprentissage s'ouvre à tous les niveaux de formation (exemple : niveau IV=BAC pro, niveau III=BTS). Nature du dispositif actuel Tel qu'il trouve à s'appliquer aujourd'hui, l'apprentissage offre aux jeunes une formation reconnue, mêlant pratique et théorie. [...]
[...] Favorisant à l'excès les voies généralistes, détachée du monde de l'entreprise, l'école républicaine ne permettrait plus d'acquérir une formation adaptée aux exigences des employeurs. Face à ce constat préoccupant, les pouvoirs publics français ont mis en place un certain nombre de mesures visant à encourager la formation professionnelle des jeunes et à favoriser l'intégration de ces derniers sur le marché du travail. Largement inspirées du modèle allemand, articulant formation en entreprise et enseignement en école, ces initiatives trouvent principalement à s'appliquer à travers deux dispositifs : L'alternance par le contrat d'apprentissage L'alternance par les contrats d'insertion I. Le contrat d'apprentissage A. [...]
[...] Les différents contrats d'insertion proposent par ailleurs une alternative intéressante à l'apprentissage (même si le contrat de qualification semble souvent faire doublon) : plus spécifiques dans leurs objectifs, plus simples (au regard des questions de financement), ils semblent devoir répondre aux exigences des entreprises, tant en matière de coût (aides forfaitaires, exonérations) que de formation proprement dite. Résultats enregistrés au terme d'un CQ : 70% des jeunes ont un emploi sont au chômage et 10% sont inactifs. Des problèmes en suspens Pourtant, malgré ces avantages apparents, les contrats d'insertion peinent aujourd'hui à trouver leurs marques (si le niveau à l'entrée monte, les emplois à la sortie demeurent eux les mêmes). A titre d'exemple -révélateur- on se doit ici de mentionner l'évolution récente des flux d'entrées en contrats d'insertion : Qualification . 1994/95= - 1995/96= Adaptation . [...]
[...] Nature du contrat d'apprentissage : CDD à 3 ans) Aides à l'employeur : prime à l'embauche de 6.000 aide à la formation de 10.000 à 12.000 F par apprenti (fonction de l'âge de ce dernier). Rémunération : entre 25 et 53% du SMIC Diplômes obtenus : CAP, BEP, Brevet Professionnel, BTS Gestion administrative et financière Les lois de décentralisation ont en 1983 chargé les conseils régionaux de participer au financement des budgets d'équipement et de fonctionnement des établissements de formation professionnelle. [...]
[...] Bilan Des évolutions positives Avec 210.000 entrées en 1998, l'apprentissage connaît un développement exceptionnel (effectifs : en 4 ans). A cet essor quantitatif vient s'adjoindre par ailleurs une embellie qualitative. En effet, l'analyse détaillée des contrats signés révèle une forte croissance des niveaux de formation offerts par les formations en alternance : BAC+ +118% (ex : initiatives de l'ESSEC) BAC+ (BTS, DUT) BAC . Des problèmes en suspens Malgré les réformes de 1996 (simplification des aides à l'employeur, recentrage de la taxe d'apprentissage vers les CFA - 40% la gestion administrative et financière du dispositif demeure encore trop complexe. [...]
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