Sciences-économiques et sociales, classes sociales, classe ouvrière, classe moyenne, Henri Mendras
Henri Mendras et de nombreux auteurs contemporains considèrent qu'il y a une constellation centrale qui se développe au cours des 30 Glorieuses c'est-à-dire des catégories intermédiaires. Il y a donc moyennisation de la société. De plus, il y a homogénéisation des modes de vie. La consommation de masse a rendu possible aux catégories populaires des biens et des services autrefois réservés aux classes dominantes et puis les mode de vie bourgeois et ouvriers ont eu tendance à se rapprocher. On parle aussi d'embourgeoisement de la société.
[...] A la fin des 30 Glorieuses, on est dans la situation d'une société sans classes avec inégalités faibles et identité collective faible. Depuis la fin du 20e siècle, la hausse des inégalités amène Chauvel à s'interroger sur le retour des classes sociales. Les sociologues montrent que la grande bourgeoisie présente toujours des caractéristiques conformes à la définition marxiste de la classe sociale. Elle est à la fois classe en soi et classe pour soi. D'après les sociologues, la bourgeoisie serait aujourd'hui la seule classe réellement mobilisée. [...]
[...] Par exemple, la hausse des emplois dans les services a accentué le développement de la classe des employés. D'autres pars, de nombreuses personnes au chômage ou en emploi atypique ne se considèrent pas appartenir à la classe ouvrière mais plutôt comme pauvre, ou exclu, d'où la notion de classe populaire d'autant que le métier d'ouvrier regroupe des situations différentes telles que l'ouvrier qualifié, l'ouvrier spécialisé. Selon Chauvel, l'intensité des inégalités est représentée horizontalement (indice des classes en soi) et celle des identités collectives (classes sociales pour soi) est représenté verticalement. [...]
[...] La fin des 30 Glorieuses donc le ralentissement de la croissance s'est traduit par un renforcement des inégalités en plus d'une hausse du chômage et des emplois précaires. Ces éléments permettent de recréer des conditions objectives permettant de parler d'un retour des classes sociales. Toutefois Chauvel souligne que ce phénomène ne s'est pas accompagné d'une prise de conscience d'appartenir à une classe. Il estime que les classes moyennes sont en crises qui pourraient se traduire par une nouvelle polarisation avec une partie dans les classes supérieures. [...]
[...] Analyse des classes sociales (effritement de la classe ouvrière et développement des classes moyennes) Les classes sociales s'effacent-elles ? L'effritement de la classe ouvrière et le développement des classes moyennes Henri Mendras et de nombreux auteurs contemporains considèrent qu'il y a une constellation centrale qui se développe au cours des 30 Glorieuses c'est-à-dire des catégories intermédiaires. Il y a donc moyennisation de la société. De plus, il y a homogénéisation des modes de vie. La consommation de masse a rendu possible aux catégories populaires des biens et des services autrefois réservés aux classes dominantes et puis les mode de vie bourgeois et ouvriers ont eu tendance à se rapprocher. [...]
[...] Ce n'est pas parce que les classes sociales ont disparues à un moment qu'elles ne pourront pas réapparaître par la suite. Quand on leur demande de se positionner dans une classe sociale, de plus en plus d'individus ne se reconnaissent pas dans la classe ouvrière mais ces individus ne disent pas non plus qu'ils appartiennent à aucune classe sociale mais répondent qu'ils font partie d'une autre classe que celle proposée sans la définir. Cela montre que la classe ouvrière ne recouvre plus l'ensemble des classes populaires. [...]
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