C'est un texte du livre intitulé Voyage en grande bourgeoisie des auteurs Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot paru aux éditions Presses Universitaires de France en 1997 de la page 55 à 79. Michel est né en 1942 et sa femme avec qui il travaille est née en 1946. Ils sont tous deux directeurs de recherche au CNRS affilié à l'Institut de recherche sur les sociétés contemporaines. Il s'agit ici d'un journal d'enquête sociologique, car les auteurs utilisent les techniques en sciences sociales que sont l'entretien et surtout l'observation pour étudier la bourgeoisie.
[...] L'observation participante exige une présence assidue sur la durée qui permet de percevoir les facettes diverses du sujet d'étude. Le problème de la restitution exacte se pose encore ici. Cependant quant à l'expérimentation du vécu des agents il serait important de faire attention à se laisser tenter à ressentir les mêmes sentiments des acteurs. Cet aspect est nécessaire pour l'observation, mais en excès elle influencerait le point de vue. Le don de soi, l'engagement personnel sont indispensables à la technique aboutie de l'observation. L'essence est d'éviter les représentations préconçues qui faussent le résultat. [...]
[...] Les auteurs tendent aussi à comparer les techniques qualitatives que sont l'observation et l'entretien. Ils ont repéré que les techniques d'observation sont implicites donc plus destinées à utiliser pour rechercher le caractère dissimulé de la situation d'enquête : de comprendre les sous-entendus. Les entretiens plus explicites permettent d'avoir l'aspect formel. Ici ce sont les situations d'apprentissage, le langage par exemple. Les auteurs critiquent aussi l'ethnométhodologie, la sociologie et l'ethnologie. L'idée est de prendre le juste milieu des deux dernières sciences. [...]
[...] Les auteurs ne nomment pas toutes les typologies d'observation et ils n'en font l'explication à partir de contextes sociaux. Les auteurs n'expliquent pas énormément l'observation distancée ou non participante. Ils ont suffisamment approfondi leurs explications sur l'observation participante. Les auteurs ont survalorisé l'intérêt de cette observation. En définitive, ce texte m'a permis cependant de comprendre les différentes méthodes d'observation, leurs avantages et leurs limites. Elle m'a permis aussi de connaître la démarche de préparation, la méthode à suivre, l'importance de la participation de l'expérimentation. [...]
[...] Ces pratiques repérées dans un cas ne doivent pas être généralisées à tous les autres. Par exemple, la pratique du baisemain vu par le profane caractérise une pratique bourgeoise. Alors qu'elle est propre à un groupe distinct. Le travail d'objectivation est donc difficile, car il nécessite de discerner les symboles de chaque groupe étudié. II- Les formes de l'observation : leurs avantages, intérêts et limites. Les auteurs ont repéré des typologies d'observation en fonction de la proximité avec les agents. [...]
[...] Cette observation peut être participante ou non. Le 1er avantage est qu'elle permet au final de faire le lien entre l'agent son discours et le lieu de l'observation que dans la condition où les objets immobiles sont étudiés séparément des pratiques et discours que l'on aura étudiés par l'entretien. Le 2e avantage est que cet anonymat permet d'éviter que les agents ne se comportent différemment du fait qu'ils se disent surveillés. De plus, cette observation couplée à l'entretien permet de voir les relations entre 2 groupes sociaux que l'on aurait imaginées contre nature. [...]
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