Cet ouvrage traite du sujet qu'est la flexicurité. Le mot flexicurité est la contraction du mot flexibilité et du mot sécurité. Il est fréquemment employé pour désigner un système social conjuguant une grande facilité de licenciement pour les entreprises (flexibilité) à des indemnités longues et importantes pour les salariés licenciés (sécurité).
Ce néologisme importé du Danemark et des Pays-Bas n'est pas fixe, il en existe différentes variables : la flexisécurité, la flex-sécurité, et la flexicurité. Dans son ouvrage, C.nRamaux parlera de « sécurité emploi formation ».
Le livre traitera de la position de C. Ramaux prônant la stabilité de l'emploi, à l'encontre de nombreux qui prônent l'instabilité de l'emploi comme les libéraux. Selon eux, il faudrait « accepter » cette instabilité de l'emploi et la compenser par différentes mesures qui sécuriseraient les travailleurs entre deux emplois. Ces mesures se résument en un néologisme appelé « la flexicurité ».
C'est pour cela que C. Ramaux réfutant cette instabilité sera contre la flexicurité.
[...] Donc il faudrait placer les sans-emploi en formation et de ce fait on assurerait leur reconversion et on supprimerait le chômage. De plus, chose aberrante selon C.Ramaux, un travailleur en formation ne serait pas un chômeur Pour appréhender les questions de l'emploi et du chômage dans le cadre de la mise en place de cette flexicurité, il faut se rapporter à deux idées qui sous-entendent d'offrir aux travailleurs soit un emploi, soit une formation. En effet dans un premier temps, les emplois seraient plus instables. [...]
[...] Mais cette question sur le niveau d'emploi ne peut être mise en aparté. On ne peut pas laisser une partie de la population inutile au monde ce ne serait pas juste. On se demande s'il ne serait pas possible de résoudre ce chômage est d'envisager même une perspective de plein emploi ? C'est à partir de là qu'intervient l'État social et en particulier un de ses piliers : les politiques économiques de soutien à l'activité. Pour commencer à traiter cette idée, il faut préciser avant qu'il y ait eu une évolution quant à la notion de chômage. [...]
[...] On peut dire que les travaux qui plaident pour la sécurité emploi formation ne sont pas exempts de présupposés théoriques marqués, bien qu'ils revendiquent une certaine innocence. Dans tous les cas, ils ne contribuent guère à renforcer la critique hétérodoxe du paradigme néo- classique. On peut à présent contester leur prétention à répondre à la question du chômage. Mais quelles sont les solutions au chômage ? Pour le flou des travaux en faveur de la sécurité emploi formation concernant le chômage, ils expliquent que pour eux le learnfare est une solution au chômage puisqu'un travailleur en formation n'est par définition pas au chômage. [...]
[...] Mais, est-ce qu'il n'y a pas des failles quant à la réussite de ce modèle et cette flexicurité ne peut être vue par certains ayant des limites comme l'avançait C.Ramaux ? En effet, sur certains points le modèle Danois est à remettre en cause : tout d'abord en période de crise, on a enregistré une hausse du taux de chômage de à en même pas 1 an. (mi 2008, automne 2009). De plus, l'autre problème est la formation qui s'apparente par des stages en entreprises sont peu nombreux. [...]
[...] Ce pilier assure la partie sécurité de la flexicurité. Il peut toutefois être confronté à un effet pervers, car certaines personnes peuvent profiter de ces aides généreuses. Pour éviter que les chômeurs profitent de la générosité des allocations chômage un troisième pilier a été mis en place qui est l'accompagnement des chômeurs. Il est nécessaire de sanctionner les chômeurs qui ne recherchent pas activement un emploi. Il y a donc un accompagnateur qui surveille cette recherche d'emploi. De plus il faut accompagner en aidant, en conseillant et en orientant les demandeurs d'emploi. [...]
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