Quartier populaire d'Eastern City, habité presque exclusivement par des immigrants italiens et par leurs enfants. C'est une des zones les plus surpeuplées des États-Unis. Quartier qui a subi plusieurs vagues d'immigrations (irlandais, juifs, italiens).La société de Cornerville est imprégnée par le racket et les organisations politiques ( notamment contre les Irlandais). L'auteur distingue deux grandes catégories: les « petits mecs » (première partie du livre) et les « gros bonnets » ( racket et organisations politiques -deuxième partie). La première catégorie est dominée par la deuxième.
Extrait de la fiche de lecture : "Les activités sociales du groupe sont organisées de façon régulière. La même soirée, chaque semaine, est réservée à une activité particulière. La vie d'un gars de la rue suit un cours régulier, balisé de façon très précise. Le fait que la composition du groupe est stable et que ces membres manquent d'assurance en société, génèrent une très forte intensité d'interactions sociales. Elles engendrent tout un réseau d'obligations réciproques (services, aides, …), base même de sa cohésion. Le statut d'un gars de la rue dépend, en partie, du respect de celles-ci."
[...] L'auteur s'installe dans le quartier avec sa femme, il utilisera pendant cette période de trois ans et demi, la prise de notes dès que possible ou bien des procédés mnémotechniques. Principales idées du texte [Street corner society: littéralement: la société du coin de la rue] Description de la vie d'un quartier italien de Boston dans les 30's. Au fur et à mesure de son étude, il se concentre surtout sur les bandes de rue et leurs relations avec le racket et les organisations politiques. [...]
[...] Les activités sociales du groupe sont organisées de façon régulière. La même soirée, chaque semaine, est réservée à une activité particulière. La vie d'un gars de la rue suit un cours régulier, balisé de façon très précise. Le fait que la composition du groupe est stable et que ces membres manquent d'assurance en société, génère une très forte intensité d'interactions sociales. Elles engendrent tout un réseau d'obligations réciproques (services, aides, base même de sa cohésion. Le statut d'un gars de la rue dépend, en partie, du respect de celles-ci. [...]
[...] Le Club a deux objectifs: la promotion sociale de ses adhérents et celle de Cornerville en général. Le Club joue notamment des pièces de théâtre. Certains se lancent dans la politique, soit avec les républicains soit avec les démocrates; comme Tony Cardio ou Chick Morelli par exemple. Les Nortons et le Club fonctionnaient à des niveaux différents mais ils étaient représentatifs d'une grande partie de la société de Cornerville. Au début de l'histoire de ces deux groupes, on pouvait les séparer en trois niveaux: les gars de la rue en bas, les étudiants en haut, et entre les deux des intermédiaires qui pouvaient se retrouver soit dans l'un soit dans l'autre. [...]
[...] Il tranche, tient sa parole, il est le mieux informé de ce qui se passe dans le groupe (confidences, donne des conseils, encouragements . respecté pour son impartialité. La position de chacun dépend en partie de la bonne opinion que le chef peut avoir de sa conduite. Le chef n'a pas à être le meilleur, mais il doit démontrer une certaine aptitude dans toutes les activités du groupe. Le chef est celui qui est le plus connu dans le monde extérieur qui a le plus de relations. [...]
[...] La bande des gars de la rue, l'organisation du racket et celle de la police, l'organisation politique et la structure sociale tout entière, sont basées sur une hiérarchie de relations personnelles; elle-même reposant sur un système d'obligations réciproques. Toutes les institutions de Cornerville se sont bâties sur ces éléments fondamentaux. *Le problème de Cornerville Le problème de Cornerville, ce n'est pas le manque d'organisation; c'est le fait que son organisation sociale propre ne parvient pas à s'adapter à la structure de la société qui l'englobe. Mais cela n'est pas possible, notamment car les gens des classes supérieures méprisent les Italiens. Donc, pour progresser, l'habitant de C. [...]
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