Les Prolos a été écrit en 1971/72, refusé par dix-huit éditeurs, de soudaines grèves chez Renault incitèrent les éditions Denoël à le publier... Son succès fut immédiat. Les prolos est un témoignage autobiographique d'un ouvrier du chantier naval de Saint-Nazaire, du nom de Louis Oury.
On y découvre un pan à la fois exceptionnel (Louis Oury finira ingénieur et écrivain) et représentatif du destin de cette génération d'ouvriers qui s'est constituée entre les années 30 et 50. Elle a connu, jusque dans les années 70, une apogée en tant que classe, c'est-à-dire comme force syndicale et politique, mais aussi comme groupe social connaissant une progression sans précédent de son niveau de vie.
Un ouvrage très éclairant sur la condition ouvrière d'hier et qui en dit long sur celle d'aujourd'hui. Cette réédition en 2004 de Les prolos, un tiers de siècle après sa publication, est significative de l'impact de ce récit, tant en France qu'à l'étranger.
Ainsi, nous allons nous demandez en quoi cet ouvrage est un témoignage capital sur la condition ouvrière du XXème siècle ?
[...] En 1985, suite aux succès de ses premiers ouvrages, Louis Oury a été coopté membre de l'Académie de Bretagne et des Pays de la Loire. Les lancements de navire, les affrontements avec les CRS et les chantiers à plusieurs dizaines de mètres d'altitude, telles sont les images fortes qui émaillent son livre "Les prolos " poignant et empreint de poésie, témoignage capital sur la condition ouvrière du 20e siècle. L'auteur a cherché à montrer l'évolution du monde ouvrier mais aussi de la difficulté du travail. Les prolos rappelant avant tout les conditions de travail et le niveau de vie des ouvriers en 1955. [...]
[...] Et le préfet de la Loire inférieure démissionne. Les réussites syndicales : jours fériés et fêtes non travaillés grâce aux métallos de Saint -Nazaire. Hausse des congés grâce à ceux de Renault Bien que la vie dans les usines soit difficile, on voit ici, la puissance des syndicats. Une possible ascension sociale ? Les déplacements Les déplacements dans un autre département apportent un meilleur salaire celui-ci est triplé. Ainsi, la mobilité de la maison d'œuvre : moteur de l'économie nationale (appât du gain). [...]
[...] Les prolos sont un témoignage autobiographique d'un ouvrier du chantier naval de Saint-Nazaire, du nom de Louis Oury. On y découvre un pan à la fois exceptionnel (Louis Oury finira ingénieur et écrivain) et représentatif du destin de cette génération d'ouvriers qui s'est constituée entre les années 30 et 50. Elle a connu, jusque dans les années 70, un apogée en tant que classe, c'est-à-dire comme force syndicale et politique, mais aussi comme groupe social connaissant une progression sans précédent de son niveau de vie. [...]
[...] Les fiches de travail et le boni sont un moyen de faire pression. La vie à l'usine La plupart des ouvriers savent à peine lire et écrire, on y trouve toutes sortes de populations. L'alcoolisme touche la majorité d'entre eux. On constate une séparation au sein des travailleurs en fonction de leur travail. On parle d'un monde fractionné en plusieurs spécialités qui possèdent des savoirs propres et parfois des savoirs très minces. Aux chantiers navals, on trouve des soudeurs, des traceurs de coques, des ajusteurs. [...]
[...] En effet, les ouvriers croient en leurs paroles, ils ont des revendications (salaires, temps de travail) et des valeurs révolutionnaires jusqu'à la bastille En effet, le chantier naval est un haut lieu syndical. L'entrée dans le monde ouvrier a été relativement difficile pour Louis Oury. En effet, il passa d'un monde brutal à un monde où la solidarité existe Le travail La course au boni Salaire horaire = salaire de base taxe d'affutage + le boni, prime fixée par la direction de l'affutage maximum). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture