Pauvres jeunes enquête au coeur de la politique sociale de la jeunesse, Léa Lima, entrée dans la vie active, jeunes défavorisés, aides sociales, histoire du chômage, RMI revenu minimum d'insertion, effort d'insertion, RSA revenu de solidarité active, aide sociale à l'enfance, employabilité
L'entrée dans la vie active est une phase du cycle de vie qui est marquée, pour les jeunes les plus défavorisés par la "galère" et la "précarité". 22% des jeunes sortis de formation initiale en 2007 ont connu une trajectoire de chômage récurrent durant les trois premières années de vie active. Parmi eux en 2010, 1/3 des non-diplômés étaient au chômage, ainsi que 22% des CAP et BEP. Les difficultés d'insertion se répercutent sur les conditions de vie. En 2009, le taux de pauvreté des jeunes (18-29 ans) est de 18,7% chez les femmes et 17,2% chez les hommes. Quelles sont la réponse et la responsabilité de l'état social ? Quel est le traitement que peuvent actuellement espérer ces jeunes ? Cela pose la question de la citoyenneté sociale et du statut de ces jeunes (étudiants, lycéens, jeunes travailleurs, chômeurs).
[...] Une justice sociale se met en place sur l'évaluation de vie. • La norme morale est un paradigme libéral : progression vers l'idéal d'un individu responsable et prévoyant qui investit dans son capital humain. • On fait parcourir la distance la plus courte qui sépare de la norme de recrutement • L'affiliation est importante. Les « belles histoires » d'insertion respectent ces trois angles C'est insécurisant, car on ne peut pas anticiper les décisions de commission (pas de droit à l'aide). [...]
[...] Ce n'est pas inéquitable, mais un sentiment d'injustice peut naître. L'âge détermine ex ante le traitement social, on pourrait donc considérer ce système comme non-individualisant. N. B. On ne remarque entre les deux Fàj que peu de différence, si ce n'est dans la valorisation de certaines formations non qualifiantes comme le BAFA, et certains détails procéduriers. [...]
[...] Les Fonds d'aide aux jeunes sont créés pour lutter contre la sélectivité du marché et celle des mesures d'insertion. Le rapporteur de la loi explique que ces jeunes sont sortis de l'école durant la crise et ont bénéficié de TUC, SIVP, ou de stages et restent dans une situation précaire et sans emplois. C'est une aide temporaire ou ponctuelle qui gère les aléas fonctionnels (jeune), structurels (dispositif) ou accidentels. Il faut monter un projet d'insertion, et des aides peuvent être accordées d'urgence pour l'alimentation ou le logement. [...]
[...] Pour certains, c'est une « solution de facilité », que d'attribuer des indemnisations plutôt qu'une aide concrète à l'insertion et la formation. La définition du jeune travailleur est donc au cœur du débat. L'institutionnalisation de la primo insertion a lieu par la mise au travail, la formation, et l'assurance d'un revenu de transition : contrats aidés, stages, réorientation, parrainage il y a plus d'une trentaine de dispositifs en : 30% des moins de 5 ans sont en emplois aidés, et en 2010, moins d'un quart. [...]
[...] Le bon projet d'insertion Un bon projet d'insertion est soumis à des grilles de lectures : • Intégration : elle prend en compte les efforts de mise en activité de l'individu, les sacrifices faits (« c'est donnant/donnant ») Un CV sans inactivité est valorisant, ainsi que la prévoyance (dans le financement d'un projet) et la prudence. L'usage des allocations est aussi contrôlé. • Employabilité : On recherche une trajectoire vers l'emploi plus que vers le travail. Un CDI est un Graal, même dans un fastfood. [...]
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