Le livre que je vais exposer dans cette fiche de lecture s'intitule Stigmate: Les usages sociaux des handicaps, de Erving GOFFMAN.
Le terme Stigmate correspond à la « situation de l'individu que quelque chose disqualifie et empêche pleinement d'être accepté par la société ». Dans ce livre, les stigmates sont définis comme les différences de race, de religion, de capacité physique ou mentale…qui font de certains individus des êtres discrédités.
La fiche de lecture sera structurée en trois étapes, puisqu'il me paraît opportun d'abord de faire une présentation de l'auteur, et de la problématique dégagée dans cet ouvrage, pour déboucher ensuite sur les thèses exposées, et enfin sur une critique et un parallèle avec d'autres ouvrages. Je conclurai par une réflexion personnelle sur ce livre.
[...] Erving GOFFMAN, Stigmates: Les usages sociaux des handicaps, Les éditions de Minuit p Ervind GOFFMAN, Stigmates: Les usages sociaux des handicaps, Les éditions de Minuit p Emile DURKEIM, Le suicide, Paris, PUF Howard BECKER, Outsiders, éd. Métailié, 1995. [...]
[...] D'un point de vue sociologique, le problème central est la place dans la structure sociale. L'auteur donne la définition de la déviance, un groupe d'individu partageant certaines valeurs et se conformant à un ensemble de normes sociales relatives à la conduite et aux attributs personnels De plus pour l'auteur, la situation de normal et de stigmatisé ne sont pas des attributs mais le produit de points de vue résultant de l'interaction.[4] Selon l'auteur, dans un groupe d'individus partageant des valeurs sociales normatives communes, toute personne se révélant visiblement différente est porteuse d'un stigmate qui la discrédite aux yeux des normaux, en fait un individu déviant et a pour conséquence directe son exclusion. [...]
[...] Dans un ouvrage intitulé Le suicide[5], Emile DURKEIM a construit un objet sociologique sur le nombre de suicides qui sont relativement constant d'une société à une autre, et qui ne varient qu'en fonction d'une cause. La thèse qu'il défend est que les protestants se suicident plus que les juifs car c'est une religion moins socialement intégrée. Il conclut sur le fait que le suicide varie en fonction du degré d'intégration des groupes d'individu et des individus au groupe. Le fait d'être intégré donne plus d'intérêt à vouloir survivre dans la mesure où on y est attaché. De même Howard BECKER, dans Outsiders[6], fait une analyse de la déviance. [...]
[...] Erving Goffman, "Stigmate, les usages sociaux des handicaps" Le livre que je vais exposer dans cette fiche de lecture s'intitule Stigmate: Les usages sociaux des handicaps, de Erving GOFFMAN. Le terme Stigmate correspond à la situation de l'individu que quelque chose disqualifie et empêche pleinement d'être accepté par la société Dans ce livre, les stigmates sont définis comme les différences de race, de religion, de capacité physique ou mentale qui font de certains individus des êtres discrédités. La fiche de lecture sera structurée en trois étapes, puisqu'il me paraît opportun d'abord de faire une présentation de l'auteur, et de la problématique dégagée dans cet ouvrage, pour déboucher ensuite sur les thèses exposées, et enfin sur une critique et un parallèle avec d'autres ouvrages. [...]
[...] L'individu stigmatisé va donc varier son comportement, et par conséquent manier son identité sociale et personnelle. Il peut très bien utiliser des faux-semblants c'est-à-dire, cacher l'existence de son stigmate, ou avoir des complices volontaires que GOFFAMN appelle les désidentificateurs dont le rôle est de donner une information sociale contredisant l'information du stigmate visible ou non. L'auteur en donne plusieurs exemples dont celui du bon anglais du Noir élevé dans le Nord des Etats-Unis et qui visite le Sud, ou encore celui de James Barry, premier bourreau professionnel anglais qui, appelé en Irlande pour une exécution, se fit accompagner de sa femme et de son enfant, l'idée ne venant à personne que ce père de famille puisse être bourreau.[3] Ainsi, le stigmatisé doit donc régler ses relations entre plusieurs groupes: celui des stigmatisés, l'extérieur, et le groupe des normaux qui sont proches de lui comme par exemple sa famille. [...]
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