Avant les années 1970, toute femme souhaitait des enfants. C'était dans les normes de la société. Mais depuis l'utilisation importante de contraceptif, on remarque l'ambivalence de la maternité. Ainsi, être mère est un choix. Aujourd'hui être mère a pour conséquence une perte de la liberté et les femmes recherchent dorénavant l'individualisme et la quête de l'épanouissement personnel. La femme se retrouve alors dans le doute.
[...] Le bébé s'immisce dans le couple, la mère fait passer son enfant avant le père. L'allaitement jour et nuit a donc pour conséquence la perte de l'intimité du couple et de la relation du couple. Vient alors la question des bienfaits ou des méfaits du co-sleeping (dormir avec l'enfant), choix du couple. L'enfant est donc passé avant le père mais aussi avant la femme. La femme laisse sa vie amoureuse, sociale, professionnelle de côté pour assurer son rôle de mère. [...]
[...] On retrouve alors la polémique de l'allaitement. L'allaitement peut être douloureux ou compliqué, ainsi se distingue les mères qui allaitent et fait passer les besoins de son enfant avant tout, et les mères qui préfèrent essayer les nouveaux laits pour nourrissons. Ainsi chaque femme doit choisir par rapport à l'autorité morale de la nature, les avantages de l'allaitement, le statut de la femme, et la réforme morale de la société. La Leche League défend alors l'allaitement. Des mesures législatives, juridiques et administratives sont alors prises en faveur de l'allaitement. [...]
[...] Le dilemme est alors d'arriver à être femme et mère à la fois. Ainsi les femmes souhaitent conjuguer leurs intérêts (une indépendance, une vie professionnelle, une vie conjugale, une vie sociale épanouissante) et leurs désirs de maternité. Pour parvenir à cet idéal, elles font des enfants plus tard et en moins grand nombre. Chapitre VI : La grève des ventres La décision d'avoir un enfant ou non relève du privé et de l'intime. Certains pays sont plus touchés par la baisse de la fécondité et le refus d'enfants. [...]
[...] Élisabeth Badinter, "Le conflit, la femme et la mère" Première partie : État des lieux Chapitre I : Les ambivalences de la maternité Avant les années 1970, toute femme souhaitait des enfants. C'était dans les normes de la société. Mais depuis l'utilisation importante de contraceptif, on remarque l'ambivalence de la maternité. Ainsi être mère est un choix. Aujourd'hui être mère a pour conséquence une perte de la liberté et les femmes recherchent dorénavant l'individualisme et la quête de l'épanouissement personnel. [...]
[...] Néanmoins le taux de fécondité en France est le plus élevé de l'Union européenne (2,07 enfants par femme). Le taux de contraception et d'avortements est pourtant l'un des plus élevés pour la contraception). Tout ceci s'explique par une politique familiale originale (aide pour les mères qui interrompent leur vie professionnelle, l'Allocation Parentale d'Éducation, la Prestation d'Accueil du Jeune Enfant). De plus le comportement des Françaises est une tradition : la femme avant la mère. Contrairement à la plupart des Européennes, les Françaises bénéficient depuis longtemps d'une véritable reconnaissance de leur identité féminine en soi. [...]
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