Cours de psychologie du développement

Résumé du document

Cours de Licence 3 de Psychologie (Université Catholique de Lyon) sur la psychologie du développement, la résilience...

Extraits

[...] La richesse de ce vocabulaire va favoriser la réussite des apprentissages, du décodage et de la compréhension des textes. L'enfant est plus ou moins actif. L'accroissement du bagage lexical du jeune enfant dépend de ses connaissances syntaxiques. Plus il aura été au contact d'une langue structurée, plus il pourra élargir facilement son bagage lexical. Les formes langagières auxquelles il a été exposé l'aide à donner de la signification au mot. LITTÉRATIE FAMILIALE C'est d'abord l'influence socioculturelle qui va structurer cette littératie précoce. [...]

[...] Le miroir ne crée pas a conscience de soi, mais il la réveille. Le bébé passerait donc par deux phases : * Construction d'une image extériorisée de lui : il y a des personnes et des choses. * Le bébé réduit l'écart entre cette image extériorisée de lui-même et l'image optique : c'est au prix de cet écart entre l'image extériorisée et l'image optique qu'il peut réaliser que le reflet n'est qu'un reflet, et pouvoir ainsi unifier progressivement la représentation mentale de son corps. [...]

[...] Deux principes fondamentaux : * Métamorphose de soi : évolution radicale mais le sujet reste lui-même * Étonnement que produit ce changement pour les autres, dans l'environnement Il s'agit de se transformer, de devenir autre, de se recréer. Le sujet puise dans ses ressources internes pour se recréer. Il existe aussi des involutions à travers l'itinéraire de désilience. Les trajectoires résilientes sont toujours émancipatrices, le sujet fait preuve de résistance pour rester lui-même malgré une histoire désastreuse. Il va essayer de poursuivre un développement continu et sans rupture. D'autres sujets choisissent de ne pas lutter, ils adoptent une sorte de stratégie de lâcher-prise. [...]

[...] Il y a une forme d'autoréparation qui se met en place. Le processus de mentalisation se met au travail, c'est tout un mouvement de l'énergie psychique qui sera mobilisé et qui fera appel aux représentations. Le clivage entre le bon et le mauvais parent permet aussi à l'enfant d'entrer dans ce travail psychique qui va l'amener à la tentative de résilience. Il va s'agir ensuite de raconter en retrouvant les éprouvés, il y a une intellectualisation, un niveau de compréhension, il s'agit de mettre du sens à la blessure, à ce moment-là, cela devient communicable. [...]

[...] Pour eux, il est difficile voire impossible de prendre en compte l'autre absent. Ces enfants s'appuient sur des ressources de l'interaction orale qu'ils connaissent bien mais restent du face à face. Ils continuent d'interagir, de raconter, ils accompagnent leur verbalisation de gestes, d'accentuation, d'intonations qui sont propres à l'oral. Ce sont des enfants ayant peu de contact avec l'écrit, ayant eu peu l'occasion d'utiliser des albums partagés par rapport à ceux capables de suivre avec le doigt par exemple. Ces enfants ont alors du mal à verbaliser, ou alors ils le font mais très partiellement. [...]