"Nous voulons vous dire ce que nous observons. Nous voulons commenter pour vous, directement et sans a priori, les faits économiques, sociaux et politiques qui nous concernent tous. Nous voulons aussi vous proposer des idées, des méthodes, des ambitions. Nous voulons briser des tabous et combattre quelques idées reçues".
Dès l'introduction, l'ambition est clairement affichée. L'ouvrage est paru en 2007, année électorale : une occasion pour la confédération patronale, par la voix de sa présidente, Laurence Parisot, de s'adresser au public pour clarifier ses positions sur un certain nombre de thèmes d'actualité, mais aussi de définir ce qu'elle attend du prochain mandat présidentiel. Besoin d'air est divisé en trois sections : la prospérité, la liberté et la durabilité. De la croissance à l'assurance maladie, de l'Europe au développement durable, chacune d'entre elles aborde un grand nombre de thématiques.
Sans prétendre à une restitution exhaustive de la ligne politique du Medef, ce compte rendu se propose d'en brosser les traits principaux, regroupés par thème, avant de prendre un peu de distance en donnant un avis critique.
[...] - le travail, une valeur à réhabiliter : au-delà du lien indissociable qui unit "durée du travail, quantité de travail, emploi et expansion économique", ce dernier est un incontestable facteur d'épanouissement - il suffit de constater l'état de désoeuvrement des personnes sans emploi. Ces mentalités portent gravement atteinte à un esprit d'entreprise qui est déjà "mis sous l'étouffoir par un discours public et politique méfiant, voire hostile". En effet, certaines figures politiques ont tendance à avoir un discours ambigu sur la question. Par exemple, l'expression de "patrons voyous" est devenue récurrente et tend à éclipser les actions positives des acteurs du monde de l'entreprise qui deviennent alors de véritables boucs émissaires. [...]
[...] Besoin d'air, Medef, sous la direction de Laurence Parisot, Seuil, Paris "Nous voulons vous dire ce que nous observons. Nous voulons commenter pour vous, directement et sans a priori, les faits économiques, sociaux et politiques qui nous concernent tous. Nous voulons aussi vous proposer des idées, des méthodes, des ambitions. Nous voulons briser des tabous et combattre quelques idées reçues". Dès l'introduction, l'ambition est clairement affichée. L'ouvrage est paru en 2007, année électorale : une occasion pour la confédération patronale, par la voix de sa présidente, Laurence Parisot, de s'adresser au public pour clarifier ses positions sur un certain nombre de thèmes d'actualité, mais aussi de définir ce qu'elle attend du prochain mandat présidentiel. [...]
[...] Construire une stratégie de croissance s'avère dès lors indispensable, avec l'élaboration d'une "offre France" à même d'attirer les investissements étrangers et de stimuler nos échanges avec le reste du monde. Cette "offre France" pourrait se baser comme le préconisent certains sur "le tryptique innovation-qualité de service-environnement". Bien entendu, cela passe tout d'abord par une simplification de notre droit du travail et des facilités d'investissement - rapidité administrative, allègement fiscal - pour les entrepreneurs étrangers, mais aussi par un apprentissage de l'anglais pour tous les élèves français dès le primaire, suivi au collège par une première initiation aux rudiments de l'économie, du droit et du marketing. Comment procéder ? [...]
[...] La pression fiscale est un obstacle majeur à la compétitivité des entreprises françaises, donc à la croissance . donc à la création d'emplois. Selon Laurence Parisot, il est impératif de garder à l'esprit que "le coeur de la croissance, l'organe qui lui donne son oxygène, c'est l'entreprise. Entraver l'entreprise, c'est étouffer la croissance". Après le diagnostic, les remèdes a). Les leviers de la croissance Ce que préconise le Medef est on ne peut plus clair : "Les leviers de la croissance s'appellent travail, compétitivité, innovation" . autant de secteurs dans lesquels la France peine à briller. [...]
[...] Chaque année sont créées plus de entreprises en France, qui s'ajoutent aux déjà existantes : le monde de l'entreprise est mu par "une force vitale hors du commun" et par un dynamisme qui est le seul à même de créer la richesse. Mentalités : une exception française Laurence Parisot déplore en premier lieu nos "défauts nationaux" : "la jalousie, le mépris de l'argent, l'oubli du profit, la suspicion face à la réussite". Des "malentendus idéologiques" d'un autre temps qui entretiennent passivité, immobilisme, et font obstacle à toute réforme. Ce constat est donc l'occasion de procéder à une redéfinition de termes aujourd'hui "polémiques". [...]
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