Livre de critiques et mise en avant des problèmes des banlieues. Un chapitre « à la recherche de solutions ; les politiques de la ville » avec en conclusion de cette partie : « Un bilan décevant » ! Rien n'est fait pour encourager la banlieue et l'auteur dépeint ce territoire tel un cauchemar.
Le mal des banlieues n'est que le reflet exacerbé, le symptôme le plus voyant, d'une crise beaucoup plus large de cette société elle-même. Dans l'esprit de chacun, la banlieue est le territoire urbanisé qui entoure une ville.
[...] Tous les gouvernements successifs depuis un quart de siècle ont tenté d'apporter des solutions aux problèmes des banlieues en difficulté à travers des politiques appelés, par un certain abus de langage, politiques de la ville. Ces politiques ont été maintes fois réorientées. Autant dire qu'aucun dispositif n'a pleinement donné satisfaction. La violence urbaine n'est pas nouvelle En février 1998, le rapport d'une commission dirigé par le maire d'Orléans, J-P Sueur, a tenté un bilan et proposé 50 propositions pour la ville. [...]
[...] Les banlieues des villes françaises, Pierre Merlin Livre de critiques et mise en avant des problèmes des banlieues. Un chapitre à la recherche de solutions ; les politiques de la ville avec en conclusion de cette partie : Un bilan décevant ! Rien n'est fait pour encourager la banlieue et l'auteur dépeint ce territoire tel un cauchemar. Les banlieues s'opposent à la ville dans une dialectique de rapports complexes. Le mal des banlieues n'est que le reflet exacerbé, le symptôme le plus voyant, d'une crise beaucoup plus large de cette société elle-même. [...]
[...] Comme l'a bien montré le spécialiste en la matière, H. Vieillard-Baron, in Les banlieues françaises ou le ghetto impossible le terme de ghetto est un abus de langage. Le mot ghetto est italien et était utilisé pour désigner les quartiers où les juifs étaient tenus de résider et qui étaient clos la nuit. Puis cette notion a été empruntée par les Etats-Unis pour les quartiers juifs, puis italiens et noirs. Cette réalité est revenue à l'ordre du jour sous le règne hitlérien. [...]
[...] Les actions mises en place à ce moment par le rapport de Bonnemaison se montrèrent insuffisantes dès 1988, et la même année, le conseil national de prévention de la délinquance a été supprimé. Une politique de la banlieue est indispensable. La France l'a peu à peu affinée, mais on sent bien que l'ensemble des mesures prises n'apportera pas une solution définitive aux problèmes actuels de la banlieue. Mais y a-t-il une solution possible ? Un regard historique sur le sujet nous apprend qu'il y a toujours eu des problèmes de banlieue. La crise des banlieues n'est en effet que le reflet d'une crise grave de la société. [...]
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