Kader est d'origine algérienne. Il arrive en France en 1928, Orphelin de père, de mère analphabète, vivant en zone rurale, il fut recueilli par des religieuses à l'âge de 14 ans dans le cadre du service militaire. Durant cette période il rencontre Paulette qu'il épouse et avec qui il a deux filles, Anne et Marie.
Paulette finit par quitter le domicile pour vivre avec un autre homme et abandonne ses deux filles alors âgées de 4 et 6 ans. Elles sont alors placées un certain temps, Kader divorce et obtient la garde de ses filles.
Par la suite, à l'occasion d'un de ses déplacements professionnels il fait la connaissance de Salah et son fils, d'origine tunisienne, ils se lient d'amitié et Kader épouse la fille de son ami, alors sa cadette de 22 ans. Dans un premier temps, ils concluent un mariage religieux, l'épouse étant alors âgée de 14 ans et demi, le mariage civil s'effectuera à sa majorité.
Cependant Fatiha était déjà promise à un autre homme dont elle était éperdument amoureuse. Sous la contrainte ces premières fiançailles sont rompues et Fatiha en gardera longtemps le deuil. Très vite elle tombe enceinte tout en élevant les deux filles de Kader malgré une faible différence d'âge entre elle et ses belles-filles.
Fatiha vit la situation comme une trahison. Peu à peu les relations entre elle et son époux se détériorent, conflits, tensions attisés par le fait que les deux filles de Kader n'acceptent pas ce remariage.
Fatiha se sent alors rejetée, isolée aussi. À cela, plusieurs facteurs. Cette grossesse aussi subite, aggravée du fait que son premier né est un garçon de santé fragile, occasionnant des séjours en sanatorium les premiers mois de sa vie.
Malgré l'arrivée d'un deuxième enfant, une fille, les rapports continuent à se dégrader et la mésentente conjugale est profonde. Fatiha subit le comportement alcoolisé et les excès de violence de son mari.
Lorsque Fatiha décide de se séparer de Kader, les filles de ce dernier ont déjà quitté le domicile conjugal (...)
[...] Fatiha vit la situation comme une trahison. Peu à peu les relations entre elle et son époux se détériorent, conflits, tensions attisés par le fait que les deux filles de Kader n'acceptent pas ce remariage. Fatiha se sent alors rejetée, isolée aussi. À cela, plusieurs facteurs. Cette grossesse aussi subite, aggravée du fait que son premier né est un garçon de santé fragile, occasionnant des séjours en sanatorium les premiers mois de sa vie. Malgré l'arrivée d'un deuxième enfant, une fille, les rapports continuent à se dégrader et la mésentente conjugale est profonde. [...]
[...] Durant cette période il rencontre Paulette qu'il épouse et avec qui il a deux filles, Anne et Marie. Paulette finit par quitter le domicile pour vivre avec un autre homme et abandonne ses deux filles alors âgées de 4 et 6 ans. Elles sont alors placées un certain temps, Kader divorce et obtient la garde de ses filles. Par la suite, à l'occasion d'un de ses déplacements professionnels il fait la connaissance de Salah et son fils, d'origine tunisienne, ils se lient d'amitié et Kader épouse la fille de son ami, alors sa cadette de 22 ans. [...]
[...] Incapable d'aimer et d'être aimée, elle renvoie l'image d'une mauvaise mère, elle restera distante jusqu'à la mort de sa fille, où elle ne manifestera aucune émotion apparente. On peut supposer une grande souffrance enfouie, réactivée par la naissance de cet enfant, une angoisse qui refait surface et déclenche un mécanisme de défense, d'où une mise à distance visant progressivement à un détachement total. En conclusion, Marie, de toute évidence présente à la fois, un comportement symptomatique et pathologique. CONCLUSION Il en ressort que dans cette famille, chacun a vécu des épisodes douloureux dont il garde une mémoire émotionnelle, toile de fond de leurs relations. [...]
[...] Ils entament tous deux une relation avec un passif amoureux douloureux. L'apparente complexité des relations : L'âge, l'incompréhension, la distance font que les différences entre eux sont mises en premier plan et apparaissent inconciliables. On peut supposer que Kader cache sa souffrance derrière l'alcool du fait de l'abandon de sa première épouse pour un autre homme. Lui-même seul dès l'âge de 14 ans, il est abandonné par sa première épouse avec la charge de deux filles en bas âge. Fatiha souffre de la rupture forcée de l'homme qu'elle aimait, de ce mariage imposé avec un homme largement plus âgé et alcoolisé. [...]
[...] Marie maintient des relations fluctuantes avec son père. Fatiha retourne dans son pays d'origine accompagnée de ses deux enfants et de sa fille adoptive dont marie est la mère biologique. Ounes, le fils de Fatiha laisse apparaître un comportement symptomatique qui la dépasse. C'est un garçon énurétique, instable et opposant. Il rencontre de grandes difficultés scolaires, malgré des séances de thérapie durant sa petite enfance, aucun résultat ne se fait ressentir. Fatiha se remarie et Ounes ne trouve pas sa place au sein de la famille, très jaloux à la fois de la place centrale de son beau-père et de la complicité qu'entretiennent sa mère et sa soeur. [...]
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