Dissertation de sociologie sur la pauvreté et l'exclusion. De nos jours, la société se paupérise de plus en plus, c'est-à-dire qu'il y a de plus en plus de pauvres. La pauvreté, qui est un cumul de trois manques est un état qui s'accompagne souvent de l'exclusion. L'exclusion est un processus de marginalisation qui ne permet pas à l'individu de s'intégrer dans la société. Cependant, la pauvreté s'accompagne-t-elle toujours de l'exclusion ?
[...] La pauvreté et l'exclusion sont deux notions très différentes. La pauvreté, contrairement à l'exclusion, est un état, et elle s'accompagne souvent d'un chômage de masse. Depuis peu de temps est apparu un phénomène de pauvreté appelé nouvelle pauvreté qui désigne les personnes qui étaient intégrées au marché du travail, sans recours aux aides sociales, mais qui, désormais, ont subi un phénomène d'exclusion, et qui touchent moins de 50% du revenu médian. Cette nouvelle pauvreté résulte d'une accumulation de trois manques : le manque d'avoir je n'ai pas d'argent le manque de pouvoir je ne peux pas faire valoir mes droits et le manque de savoir je ne sais pas mes droits Notre société est en train de basculer d'une domination verticale à une domination horizontale C'est ainsi qu'Alain Touraine définit l'exclusion. [...]
[...] Donc, dans ce cas, la pauvreté s'accompagne bien de l'exclusion. De plus, on remarque aussi que les enfants d'ouvriers font plus face aux inégalités, et donc à l'exclusion, que les enfants de cadres supérieurs huit fois plus d'enfants ouvriers redoublent leur première classe de primaire que d'enfants de cadres supérieurs et cela est dû en partie à cause du revenu des parents d'ouvriers qui est moindre face à celui des cadres supérieurs. Après avoir montré que la pauvreté s'accompagnait toujours de l'exclusion, il serait judicieux de montrer le contraire et de voir que l'Etat Providence essaie de trouver des solutions à ce problème. [...]
[...] Serge Paugam et Robert Castel ont tous deux théorisé le phénomène d'exclusion et montré qu'il venait de la pauvreté. Serge Paugam, qui a créé la théorie de la désaffiliation et Robert Castel qui a créé la théorie de la disqualification ont remarqué que l'exclusion venait d'une suite de ruptures. Tout d'abord, l'intégration résulte de trois vecteurs : le vecteur travail, le vecteur consommation et le vecteur relations sociales. Lorsque ces trois vecteurs sont ensemble, l'individu est intégré. Or, si l'individu perd son emploi, il va voir son revenu primaire diminuer, donc, suite à cela sa consommation va baisser, et ses relations sociales aussi. [...]
[...] B La pauvreté ne signifie pas toujours qu'il y a rupture du lien social. Pour beaucoup d'auteurs, la pauvreté signifie rupture du lien social, c'est-à-dire exclusion. Selon eux, les individus ne seraient plus liés à la société dès qu'ils seraient en situation de pauvreté. Cependant, certaines associations, clubs, permettent aux personnes défavorisées et avec un revenu faible de s'intégrer à la société. En effet, les associations permettent aux individus de créer des liens, tisser de nouveaux liens sociaux et ces associations leur permettent d'avoir de nouvelles relations sociales. [...]
[...] Il est limité, car il ne prend en compte que les actifs occupés (logique corporatiste). Quant au modèle de Beveridge, il suit une logique d'assistance et est financé par les impôts à l'aide de la redistribution verticale. Il prend en compte toute la population et a une notion keynésienne, car il est basé sur la notion d'équité. Le système français de protection sociale est un système composite qui utilise à la fois le modèle de Beveridge et le modèle Bismarckien. [...]
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