Le système de protection sociale contribue à faire de la France, une « exception », dont le déficit rien que pour la sécurité sociale est de 14 milliards d'euros. La situation économique de la France, pendant ses vingt dernières années, est en berne. Cela se caractérise par un déficit important de la balance commerciale, un taux de chômage aux alentours de 8% et une croissance faible (voire même une récession de l'économie). Le marché du travail s'est donc modifié et ce de manière structurelle (...)
[...] Pourtant, selon Durkheim, à mesure que s'accroît la population, les relations entre les individus vont se diversifiées et se multipliées, une division sociale du travail apparaît. Celle-ci va entraîner une spécialisation croissante des individus qui vont se différencier. Le lien social s'en trouve modifiée. Pour le distinguer, Durkheim qualifie la solidarité d'organique. Mais, au contraire, à mesure que la division du travail s'accroît, la précarisation qui peut mener à l'exclusion se développe. L'exclusion, conséquence de la dégradation du marché du travail et caractéristique des sociétés modernes, peut-être perçu de deux manières. [...]
[...] Cela s'illustre par l'existence d'un CDD, CDI, CNE (contrat nouvelle embauche), CPE (contrat première embauche), TUC (travaux utilités collectifs). Ainsi, le marché du travail parcellisé, est caractérisé par un fort taux de chômage, avec nonobstant une baisse ces derniers mois, il augmente à nouveau (phénomène lié sans aucun doute à la conjoncture économique actuel). Les jeunes ne sont pas épargner, qu'ils soient qualifié ou non d'ailleurs et sont en plus soumis à une grande précarité. C'est-à-dire, un travail à temps partiels non volontaire subi ou un chômage pour des raisons endogènes (technologique entre autre). [...]
[...] En effet, à cause du chômage, de la précarité, le nombre de bénéficiaire de la protection ne cesse d'augmenter. Face à cela, cet organisme est obligé de s'adapter et les conditions d'indemnisation ont été rendue plus restrictives. Dans une société où la précarité règne, la protection sociale va contribuer à crée une société à double vitesse, ce qu'elle voulait éviter au départ. Mais, dans une société individualiste, qui aujourd'hui voudrait travailler, voir ses impôts augmenter au nom d'une prétendue solidarité ? La sauvegarde de la protection sociale passerait-elle, comme pour l'emploi actuellement, par une réforme en profondeur ? [...]
[...] Le nombre de bénéficiaire de cette allocation, plus communément appelé RMI, ne cesse d'augmenter. En 1992, ils étaient environ 550000 alors qu'en 2002 ils sont 1100000. Le marché du travail se caractérise donc par un chômage important, une flexibilité de plus en plus accrue, qui entraîne et développe la précarité. Cette situation concerne un nombre de plus en plus important d'individu. Or, la protection sociale, basé sur un système d'impôt et de prélèvement est en perte de vitesse. C'est l'Allemagne, qui sera la première à se doter d'un système de protection sociale fiable et efficace, dont le modèle sera la matrice pour tout les autres pays européens. [...]
[...] Ensuite, le député économiste libéral, Beveridge est chargé de réformer la protection sociale en 1941. Son modèle repose sur les 3 U : universalité, unique, uniforme La France, pour son système de protection, fera un mélange de plusieurs modèles. Il repose sur le système corporatiste (Bismarck), universaliste (Beveridge) et privé Les cotisations sur les salaires sont l'élément principal du financement du système de la protection social en France. Que se passe t-il alors lorsque le nombre de chômeur augmente, que l'économie traverse une crise et que le nombre de cotiseur baissent ? [...]
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