La participation de la femme à la gestion du social dans la perspective d'un développement autogéré est de plus en plus sujette à débat en raison de la diversité des avis sur cette problématique et, le caractère complexe des rapports hommes -femmes qui doivent être appréhendés sous plusieurs angles.
Nous avons abordé la question sous l'angle économique, à travers le renforcement du pouvoir économique de la femme par le biais des activités génératrices de revenu et avons considéré que cela conférait un pouvoir de décision.
Mais, les limites constatées après analyse de cette démarche au Niger nous ont amené, à poser d'autres questions dont les réponses nécessitent de nouvelles hypothèses notamment :
- le renforcement des compétences de la femme par la formation et dans le cadre d'une organisation ;
- la révision de certaines dispositions juridiques ;
Enfin, pour que la femme soit reconnue comme une actrice économique et politique, jouissant d'une sécurité juridique et d'un bien être social, l'exercice d'une activité productrice de revenus est nécessaire mais pas suffisante.
[...] Dans la société nigérienne en effet et dés le bas âge, les femmes pratiquent des activités traditionnelles génératrices de revenu telle que l'agriculture, le maraîchage, le petit commerce, la transformation et la vente de lait ou de l'arachide par exemple, l'élevage de bovins, d'ovins et de caprins. Ce qui explique qu'au plan national, les orientations en matière de politique économique comportent un axe ainsi stipulé : la promotion des activités génératrices de revenu et l'encouragement à l'implication des femmes aux coopératives garantiront leur réelle indépendance économique Définition des mots clés de la problématique : le puzzle : Promotion de la femme C'est un processus d'amélioration de la situation sociale, politique et économique de la femme par lequel, elle participe activement à la gestion du social dans ses différents champs (structures institutionnelles, organisations communautaires et le foyer). [...]
[...] annexe En outre elles ne déchargent pas la femme de la responsabilité des charges domestiques. C'est ce que nous allons essayer de voir à travers l'examen de l'hypothèse ci-dessous de l'hypothèse 2 A première vue, dans la mesure où le revenu n'a rien servi qu'aux dépenses considérées comme le prolongement des activités reproductives, il ne remet pas en cause les relations hommes -femmes en raison de la nature complexe de ces relations. Surtout lorsque l'on sait que les activités sont menées à l'intérieur d'un champ socialement prédéfini par les hommes, car réalisées dans des structures sociales et économiques définies et orientées par et pour les hommes. [...]
[...] Si la première a été suivie de la mise en œuvre d'un programme appelé Projet Population de 1993 à 1997, la deuxième n'a pas à ce jour de programme fixe. Dans le cadre des travaux relatifs à ces deux documents ou, la mise en œuvre des attributions de la Direction des Etudes et de la Programmation j'ai participé par le biais des ONG à la réalisation de quelques études ; comme l'étude sur les contraintes économiques et juridiques de la femme au Niger par exemple. [...]
[...] Au plan des indicateurs socio-sanitaires, la situation n'est guère brillante avec un taux de mortalité maternelle de d'alphabétisation des adultes de 14% - avec le taux le plus bas au monde de scolarisation au niveau primaire le plus bas de toute l'Afrique - insuffisance d'infrastructures scolaires Cette situation est plus prononcée dans le cas des femmes. L'âge du mariage est de 15 ans et 91% des femmes sont analphabètes. Ces facteurs ne peuvent que contribuer à accroître les risques de mortalité chez la femme, à rendre sa fécondité élevée et à réduire ses possibilités de participation active à la vie économique du Niger. De manière générale, le tiers des nigériens vit dans l'insécurité alimentaire et un très grand nombre d'entre eux souffre de malnutrition. Plus d'un quart des enfants meure avant l'âge de cinq ans. [...]
[...] La problématique : et si les femmes avaient à définir des économies sociales ? IV. Diagnostic : des résultats par défaut V. Analyse de la démarche : de virement en virement CONCLUSION ANNEXES BIBLIOGRAPHIE Résumé La participation de la femme à la gestion du social dans la perspective d'un développement autogéré est de plus en plus sujette à débat en raison de la diversité des avis sur cette problématique et, le caractère complexe des rapports hommes -femmes qui doivent être appréhendés sous plusieurs angles. [...]
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