La gouvernance a été définie par la banque mondiale comme étant « l'exercice du pouvoir politique économique administratif et social, il regroupe les mécanismes, les méthodes et les institutions a même de permettre la gestion des affaires d'un pays à tous les niveaux ». Nous appréhendons donc la gouvernance comme signifiant le bon gouvernement des affaires économiques financières administratives et sociales d'un Etat. Ce qui suppose combat de la pauvreté, suivi de la gestion des administrateurs et renforcement des outils de contrôle d'évaluation et de reddition des comptes et de gestion des risques.
[...] De nouvelles analyses à long terme de l'IPC réalisées par Johann Graf Lambsdorff montrent que la perception de la corruption a chuté significativement, lors de la dernière décennie, dans des pays à bas revenus tels que l'Estonie, la Colombie et la Bulgarie. Toutefois, dans le cas de pays aux revenus plus élevés comme le Canada et l'Irlande, une hausse marquée de la perception de la corruption au cours des dix dernières années a été enregistrée, ce qui prouve que même les pays riches aux scores élevés doivent s'efforcer à maintenir un climat d'intégrité. De même, la responsabilité de la lutte contre la corruption n'est pas l'apanage des pays à bas revenus. [...]
[...] La gouvernance aborde maintenant les questions reliées aux mécanismes nécessaires à la négociation des différents intérêts dans la société. Elle est de plus en plus perçue comme un concept englobant une série de mécanismes et de processus susceptibles de maintenir le système, de responsabiliser la population et de faire en sorte que la société s'approprie le processus. La corruption, objet d'étude longtemps ignoré par la sociologie et la science politique, enjeu mal cerné tant socialement que scientifiquement, est désormais devenue un thème d'actualité récurrent dans nos agenda publics. [...]
[...] II-1- La corruption : un comportement acceptable ? La lutte contre la corruption n'est pas seulement une question de réglementation et de répression. En effet, celle-ci se développe d'autant plus facilement qu'elle se développe sur un terreau favorable. Ainsi, dans les sociétés où la corruption est un comportement socialement accepté et non perçu comme répréhensible, il est très difficile d'éradiquer les pratiques corruptives. Un certain nombre d'auteurs, adoptant un point de vue culturaliste, soutiennent qu'en Afrique en particulier, la corruption n'est pas considérée comme un mal, mais fait partie des prérogatives naturelles des détenteurs du pouvoir, et dans le cas d'espèce des agents de l'Etat. [...]
[...] Il en résulte qu'un certain nombre de pays y compris ceux qui pourraient figurer entre les plus corrompus ne sont pas compris dans l'IPC en raison du manque de données disponibles. La corruption représente encore une menace pour le développement L'Indice 2005 met en évidence le double fardeau de la pauvreté et de la corruption que portent les pays les moins développés du monde. corruption est une cause majeure de la pauvreté ainsi qu'un obstacle pour la contrer” a affirmé Peter Eigen, président de Transparency International. deux fléaux s'alimentent réciproquement, enfermant les populations dans le cycle de la misère. [...]
[...] De renforcer la représentation politique et la participation des citoyens De promouvoir la participation effective des citoyens, spécialement des femmes, des jeunes, des groupes minoritaires. De renforcer les acteurs politiques, en particulier les partis politiques et de voir à ce qu'ils arrivent à intégrer activement des secteurs minoritaires et exclus au processus politique, économique et social. D'encourager la recherche et l'analyse de l'applicabilité de nouveaux mécanismes institutionnels qui contribuent à la gouvernance, particulièrement en ce qui concerne les systèmes présidentiels et parlementaires C. [...]
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