Les universités américaines, tant privées que publiques, sont reconnues dans le monde entier. Elles sont souvent perçues, de la part des autres pays comme des modèles de réussite à suivre. Qu'il s'agisse du nombre de diplômés de troisième cycle qu'elles forment annuellement, du potentiel de recherche de leurs laboratoires, de l'attrait qu'elles exercent sur les étudiants du monde entier, de l'opulence financière dont jouissent certaines d'entre elles, de la richesse de leurs bibliothèques, force est d'admettre l'excellence, en termes quantitatifs et qualitatifs, de ce système. Que le système universitaire américain fasse l'envie du monde entier ne fait donc aucun doute. À telle enseigne qu'ils sont nombreux les pays qui, dans la définition de leurs politiques à l'égard de l'enseignement supérieur, cherchent à imiter les façons de faire américaines. Cela dit, ces façons de faire sont-elles enviables à tous égards ? Loin s'en faut, comme nous allons le voir. Il y a notamment un problème majeur : l'accessibilité aux études supérieures. À titre de comparaison, on pourrait même dire qu'il en va de l'enseignement supérieur comme de la santé aux États-Unis: des ressources, beaucoup de ressources dépensées par personne, mais sans que cela ne profite également aux citoyens américains, inégaux devant la maladie et inégaux au moment d'envisager leur admission à un collège et leur avenir.
[...] Ces étudiants, dont la sélection a été très dure, sont souvent de très haut niveau. C'est alors l'intérêt des Universités et de leurs professeurs-chercheurs de les retenir, de façon à les garder aux Etats-Unis. Cela pose des problèmes de visas que les Universités arrivent à résoudre, grâce aux contacts qu'elles ont établis dans les plus hautes sphères du Gouvernement. Si ce n'est pas possible, on aide ceux qui doivent retourner chez eux à trouver un poste dans une entreprise américaine, qui s'est installée dans leur pays d'origine, quitte à les faire revenir ensuite aux Etats-Unis pour les employer de façon permanente. [...]
[...] Ce sont très souvent des tremplins pour un Bachelor. - les Bachelor's Degrees, couronnant quatre ans d'études dans une université, publique ou privée. - les Master's Degrees, délivrés au bout de six ans d'études dans une université, publique ou privée. Fonctionnement Les étudiants doivent choisir l'orientation générale de leurs études, que l'on appelle la Major Exemple : Computer Science, Business Administration, Accounting, Political Science, etc. Les études supérieures fonctionnent sur le principe d'une accumulation de credits : on s'inscrit pour un certain nombre d'entre eux à chaque semestre. [...]
[...] De ce nombre ne s'inscriront à aucun collège durant les deux années qui suivent l'obtention de leur diplôme. Au total, ce sont près de deux millions de jeunes à qui sera refusé l'accès à l'université au cours des 10 prochaines années (The Advisory Committee on Student Financial Assistance, 2002). Ainsi des diplômés du secondaire qui sont issus de familles à faibles revenus affirment vouloir aller à l'université. Toutefois, seulement d'entre eux le feront. Du côté des diplômés issus de familles à hauts revenus d'entre eux disent avoir l'intention d'étudier dans un établissement postsecondaire. [...]
[...] On peut intégrer un établissement en début du deuxième semestre, à condition d'avoir procédé à temps aux formalités d'inscription. Les étudiants ont généralement le choix de leur emploi du temps, ce qui permet à bon nombre d'entre eux d'exercer une activité rémunérée en parallèle. Ceci ne s'applique pas aux étudiants étrangers sous visa étudiant, qui n'ont officiellement pas le droit de travailler. Les Associations d'Anciens Elèves aident beaucoup les nouveaux diplômés, grâce aux contacts établis dans les diverses régions où ils résident. [...]
[...] Dans le choix des Universités, où il fera une demande d'admission, il sera aidé par un de ses professeurs, qui sera son orienteur-guide, et ceci est vrai aussi bien dans le système privé que public. Le classement des Universités, par ordre de valeur, est transparent et connu de tout le monde (cf. Top 50). Ceci facilitera la tâche de l'orienteur et celle de l'élève, en lui permettant de savoir où il peut faire une demande avec une chance d'être accepté. [...]
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