J'ai choisi pour terrain l'association RIMBAUD, créée en 1978 et qui gère deux centres d'accueil et soins pour les toxicomanes et marginaux à Saint Etienne et à Roanne. Précisons alors que la toxicomanie ne se réduit pas aux drogues dites dures mais englobe aussi l'alcool et le tabac.
Curieuse de découvrir les lieux et le fonctionnement de cette association, je me suis rendue sur le site de Saint Etienne, situé à l'Hôtel de Ville, dans une petite allée très discrète. On dirait l'entrée d'un immeuble, si bien que j'ai mis 30 minutes à en trouver l'entrée. En ce lieu, outre un accueil chaleureux au quotidien, il est proposé aux usagers un ensemble de prestations visant à l'accès aux soins et à l'insertion sociale. L'association Rimbaud se positionne comme l'un des acteurs de la prévention des conduites additives que ce soit pour les personnes n'ayant jamais consommé de substances, ceux qui ont déjà consommé, ou ceux qui consomment régulièrement.
L'accompagnement peut être social et personnalisé grâce à l'équipe de travailleurs sociaux, peut comporter des consultations médicales ou un hébergement temporaire à visée thérapeutique. L'accompagnement des patients toxicomanes est donc global : prise en charge à la fois éducative et thérapeutique. Enfin, il faut ajouter que l'Association propose des interventions visant à la prévention des addictions avec des éducateurs de rue et des formations auprès de personnes qui en font la demande pour devenir acteur-relais.
[...] Cette loi appelée communément loi Coluche en référence au fondateur des Restaurants du Cœur est votée en 1988. 4/pourquoi avoir choisi cette association ? Le choix de cette association a pour moi été une évidence. En effet, la drogue en général touche de plus en plus de personnes de tout âge et de tout sexe. Il n'est pas rare de voir des jeunes fumer à la sortie d'un collège .C'est devenu un fait social, un problème de société. Ce qui m'intéressait était alors de comprendre pourquoi on en parlait de façon si accrue ces derniers temps ? [...]
[...] C'est pour cela que l'association pratique avant tout ce qu'ils appellent la RDR (réduction des risques) qui est alors une prise de conscience de la dangerosité de l'utilisation des drogues. Les personnes viennent en ce lieu souvent d'elles-mêmes précisant leur attente qu'elles soient médicales avec un suivi ou non, sociales ou pour simplement se réchauffer dans l'accueil de jour avec un café. Toutefois, il me précise que certaines personnes sont suivies suite à une décision judiciaire car l'association fonctionne avec la ville de Saint Étienne. Le projet de prise en charge se fait donc en réseaux avec une équipe pluridisciplinaire. [...]
[...] Découverte des milieux associatifs: l'association Rimbaud 1/Présentation générale de l'association J'ai choisi, pour terrain l'association RIMBAUD, crée en 1978 et qui gère deux centres d'accueil et soins pour les toxicomanes et marginaux à Saint Étienne et à Roanne. Précisons alors que la toxicomanie ne se réduit pas aux drogues dites dures mais englobe aussi l'alcool et le tabac. Curieuse de découvrir les lieux et le fonctionnement de cette association,je me suis rendue sur le site de Saint Étienne, situé à l'Hôtel de Ville, dans une petite allée très discrète. [...]
[...] Trois hommes accompagnés de leurs chiens sont installés dans ce canapé qui parait très confortable. Café à la main, ils discutent et j'entends qu'un d'entre eux s'est blessé suite à une bagarre dans la rue. Effectivement, je regarde sa main qui est bandée. Il demande de sa place à l'animateur qui se situe au bar s'il est possible de voir l'infirmière, réponse à laquelle l'autre homme acquiesce. Outre l'aspect social, le côté culturel est aussi mis en avant dans cette pièce par un journal quotidien affiché au mur ainsi que la charte de l'association. [...]
[...] Tout d'abord se droguer, comme nous l'avons déjà mentionné, ce n'est pas uniquement snifer ou fumer de la marijuana. La définition en serait alors restreinte. Le tabac est une drogue tout comme l'alcool, tous deux créent des fortes dépendances non négligeables. Ainsi je distinguerais deux types d'usagers toxicomanes. Les jeunes qui se droguent et boivent pour essayer disent-ils, mais ne continuent pas. Et ceux qui se servent de la drogue comme refuge, miroir des divers problèmes que connaît la société (crises, manifestation) ou le climat familial. C'est ce point-ci qui m'intéresse. [...]
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