Jennyfer est âgée de vingt-deux ans. Elle vit dans un appartement à la résidence « Les Frênes » à Paray-le-Monial. Ses parents habitent une maison à trente kilomètres de l'ESAT. Elle retourne chez ses parents une fois par mois, principalement quand sa maman est libre.
Elle ne dispose pas de mesure de protection juridique, elle est donc majeure non protégée.
[...] L'analyse que l'on pourrait déjà porter, serait que son principal handicap à présent est son manque de confiance en elle. Elle a appris à gérer des opérations simples qui devraient lui permettre d'évoluer hors de l'ESAT. Elle a besoin d'un étayage lui permettant d'être rassurée et valorisée. Situation actuel Au niveau affectif Jennyfer est entrée dans une histoire sentimentale quelque peu compliquée : elle est avec un homme beaucoup plus âgé qu'elle et qui a décidé de demander le divorce à sa femme. Mais cette dernière travaille également à l'ESAT, ce qui génère plusieurs tensions. [...]
[...] Les difficultés qu'elle rencontre avec certains de ses collègues dans l'autre atelier, le peu d'intérêt dans l'autre métier l'a incité à demander son affectation entière à notre atelier. L'encadrement en a pris note, mais a décidé d'attendre que des places se libèrent sachant qu'elle n'est pas prioritaire, étant donné son jeune âge et ses bonnes facultés physiques(cela ne signifie pas que l'atelier recueille que les personnes âgées et à mobilité restreinte!). Projet individualisé La loi 2002-2 nous donne des pistes de travail. Elle insiste sur le fait que la personne doit être au centre de son projet. [...]
[...] Notre objectif est le développement de la personne. Et puis rêvons un peu, peut-être un jour, elle sera en mesure de postuler pour un emploi en milieu ordinaire, ou tout du moins participez à des stages qui la feront grandir personnellement. Comme le dit Joseph Templier, Accompagner quelqu'un, c'est se placer ni devant, ni derrière, ni à la place. C'est être à côté. [...]
[...] Je ne partage pas depuis assez longtemps son quotidien. Conclusion Au regard de la situation, je consens que Jennyfer ne soit pas un sujet particulièrement compliqué à suivre. Je l'ai choisi sans demander l'avis à mes collègues, car pour un travail aussi particulier que cette évaluation , j'aime à penser que mon ressenti est plus important que les conseils que l'on aurait pu m'apporter. Apprenant à la connaître plus en profondeur, j'ai dans l'idée de l'aider à progresser, même si elle a déjà de bonnes capacités. [...]
[...] Puis prenant confiance en elle, elle demanda à passer son permis de conduire, objectif non atteint à ce jour. Et avec l'aide de Mme C. de LUTILEA (LUTte contre l'ILlettrisme, l'Exclusion et l'Analphabétisme), elle commença à apprendre le Code de la Route. Après des entretiens avec ces 2 personnes, il en ressort que Jennyfer a énormément progressé, et qu'elles sont très satisfaites de son travail effectué. Bien sûr lors des stages, il apparaissait son incapacité à s'insérer dans le milieu ordinaire. [...]
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