Le nouveau web ou web 2.0 se traduit par une avancée technologique, mais surtout par des nouveaux comportements sociaux des utilisateurs d'internet.
[...] Même s'il est difficile pour un utilisateur d'être à la fois visible et invisible sur un même site, il lui est possible d'être hyper-visible sur l'un et caché sur l'autre. D'ailleurs il est peu probable qu'un individu donné souhaite exposer sa « mosaïque » de facette. Il préfèrera jouer le rôle qu'il aura définit dans chaque identité numérique qu'il prendra, qu'il aura préalablement délimité. Conclusion On a vu lors de notre développement, l'influence que l'architecture du web 2.0 et du choix algorithmique qui le structure influence les comportements. Notre façon de recevoir l'information a dû s'adapter. Il est difficile de ne pas être influencé par le web 2.0. [...]
[...] Lors de ces vidéos, les vidéastes dévoilent une partie de ce qu'ils sont, ou du moins ce qu'ils souhaitent montrer à leurs communautés. Ce genre de vidéo est généralement aimé de la communauté car cela permet de mieux connaitre le vidéaste ou de vivre par l'intermédiaire de l'écran son aventure. Certains vlogs sont toutefois critiqués car ils s'apparentent à du « voyeurisme » ou au modèle audio-visuel de la télé-réalité. La dernière facette que Cardon définit comme la lanterna magica est la facette où le virtuel supplante le réel. L'identité virtuelle devient plus importante que l'identité réelle sur la plateforme. [...]
[...] C'est aussi une nouvelle zone décentralisée, s'affranchissant des codes et des normes sociétales. Certains, dans la continuité de la mouvance punk des années 70, ont une vision libertaire et égalitaire d'internet. Dans cette vision, internet pourrait être la fin des frontières, qu'elle soit nationale, culturelle, ou social. Cette idée rejoint sur certains points le « village planétaire » de Marshall McLuhan. Mais c'est seulement dans les années 80, qu'est réellement inventé « internet », qui est alors le nom d'un protocole logiciel apparu au début des années 1980, qui va rendre possible, le partage, l'échange de données entre des ordinateurs qui ne sont pas connectés physiquement entre eux, mais qui peuvent quand même communiquer. [...]
[...] Plus qu'un outil de communication et de partage, il transforme nos comportements. Nos usages mutent pour s'adapter à une nouvelle réalité. Toute personne qui vit dans la société occidentale est prise dans cette toile, que ce soit de façon consciente, ou inconsciente, volontaire ou involontaire. Même une personne qui ne se connecterait jamais peut difficilement éviter l'émanation d'internet, que ce soit par son entourage, par ses collègues, ou simplement en sortant de chez lui. Les exemples sont quasi-infinis . Certaines activités non virtuelles sont peu à peu délaissées au virtuel. [...]
[...] Au fur et à mesure du temps, on a confié ces données aux multinationales du web : les GAFA ; Google, Amazon, Facebook, Apple, sans compter Microsoft. Ces entreprises disposent à eux cinq d'un quasi-monopole d'internet et peuvent sans l'aval des agents et des Etats monétiser nos données, afin de rendre les publicités toujours plus personnalisées. Avec la révolution des big data, le raisonnement aléatoire disparait progressivement au profit d'une « vérité numérique » fabriquée à partir de nos données personnelles. [...]
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