Ce document se propose de comparer l'entreprise Bombardier à l'entreprise Banque Nationale. La comparaison est en lien avec l'ALÉNA et l'ACEUM les concepts théoriques sont les suivants : entreprise libérée, stage de développement de l'entreprise, la gestion et la structure de l'entreprise.
Voici le plan du document :
Introduction
I - De nouvelles formes de gestion de l'entreprise
II - Les échanges régionaux à l'heure de l'AEUMC
Conclusion
[...] En revanche, l'AEUMC permet de conserver les opportunités des marchés américains et mexicains, que le Président américain avait un moment menacé de faire fermer. Rappelons que Bombardier, en particulier, s'investit dans les pays de l'AEUMC : le Global 7000, assemblé par Bombardier au Canada, voit son fuselage arrière fabriqué au Mexique, tandis que ses ailes proviennent du Texas et l'avionique de Floride, réalisés respectivement par les sociétés américaines Triumph Aerostructures et Rockwell Collins. Si Bombardier n'acquiert pas de sociétés qu'en Amérique du Nord, le maintien d'une zone de libre-échange en facilite grandement la dynamique : le rétablissement de droits de douanes élevés, que la rhétorique américaine pouvait laisser craindre à un certain moment, aurait à l'inverse constitué un cout inutile et très affaiblissant pour l'entreprise. [...]
[...] Le fait que toutes les entreprises, y compris les plus anciennes, se trouvent confrontées à ces enjeux, permet d'établir des éléments de comparaisons instructifs, y compris entre entreprises de milieux différents. En ce sens, étudier les trajectoires et défis du transporteur Bombardier et de la Banque Nationale du Canada, aussi éloignés soient leurs trajectoires, permet d'établir des comparaisons intéressantes. De nouvelles formes de gestion de l'entreprise Dans le cas de Bombardier, nous sommes typiquement en présence d'une entreprise fonctionnant « en réseau », c'est à dire regroupant des structures différentes qui mettent leurs compétences en commun, ce qui dans un tel secteur semble cohérent. [...]
[...] A ce niveau, la Banque Nationale du Canada possède une réelle avance sur nombre d'entreprises. L'employé est considéré comme le « premier client », car justement l'idée est qu'avec une autonomie renforcée, il puisse se trouver plus proche des clients et mieux les satisfaire tout en préservant les intérêts de la banque. Les employés eux-mêmes affirment que ce mode de fonctionnement est plus décontracté et que les relations entre salariés sont ainsi plus agréables et la collaboration est privilégiée, même si le risque parfois qualifié « anarchie » (disparition progressive de toute responsabilité) n'est pas nié. [...]
[...] Le système de gestion vertical, s'il apparait comme moins motivant, permet cependant un certain maintien d'une organisation stable. Dans ces contextes, les stratégies de développement des entreprises peuvent, dans les deux cas, se trouver ambitieuses : Bombardier en tant que constructeur dans le domaine des transports tente à la fois de diversifier son offre (dans des domaines aussi divers qu'allant de l'avion au réseau de métro) mais aussi en proposant son experience à de nouveaux pays, qu'il s'agisse de ses voisins (Etats-Unis, Mexique) ou à des pays plus éloignés. [...]
[...] Conclusion Comme nous l'avons vu, malgré leurs différences sectorielles (la BNC œuvrant dans le secteur bancaire, Bombardier dans les transports et l'aéronautique), les deux entreprises sont aujourd'hui confrontées à plus d'un défi similaire. Le dynamisme de la BNC dans le domaine du renouvellement de ses techniques de gestion des ressources humaines, le fonctionnement en réseau de Bombardier, ou encore leurs approches respectives des stratégies internationales, à l'heure de l'AEUMC, démontrent plus que jamais que si les enjeux de ce siècle sont nombreux pour les entreprises, celles-ci assurent de bons résultats en sachant y répondre par des méthodes innovantes. [...]
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