Le but de la violence exercée est de faire faire à la victime des choses qu'elle ne veut pas, de l'empêcher de faire des choses qu'elle veut faire ou encore, de la maintenir dans un climat de tension, de peur et/ou de domination. La violence conjugale est une construction de la société, mais l'individu qui l'exerce choisit délibérément de l'exercer se croyant légitimé par l'idée de supériorité sur l'autre.
Il semblerait que les violences physiques commises envers les femmes dans la sphère privée soient de plus en plus reconnues et exprimées, et deviennent progressivement une préoccupation des politiques françaises. De ce fait, les prises en charge se développent.
Pour tenter de démontrer ce constat, nous analyserons dans un premier temps, les femmes face à la violence en tentant de dresser un portrait, puis nous ferons un historique des lois en faveur des femmes violentées. Dans un second temps, nous identifierons les phases de la violence et les dispositifs mis en place en abordant tout d'abord, le processus de la violence et sa verbalisation enfin, nous verrons les dispositifs existants en faveur des victimes.
[...] - Prévenir et constater les violences par l'intermédiaire du corps médical, principal interlocuteur des femmes victimes. - Améliorer l'accueil et l'écoute des victimes au sein des commissariats et des gendarmeries tout en favorisant la formation des professionnels. - Réparer et évaluer les conséquences de la violence par l'amélioration de la prise en charge. Dans le cadre de ce dernier point, différents organismes et professionnels impliqués dans l'insertion par le logement sont habilités à accueillir et recevoir des femmes victimes de violences conjugales. [...]
[...] I - Les femmes face à la violence A. Qui sont ces femmes violentées en France De nombreuses études ont été effectuées afin d'évaluer l'ampleur des violences faites aux femmes. Ces enquêtes tentent de préciser la fréquence des violences, de caractériser les groupes de population où elles sont les plus élevées, de parvenir à une approche psychologique et sociologique du problème et de cerner les réponses apportées par les institutions concernées. Les violences sont fondées sur des rapports de force ou de dominations telles que les violences physiques, psychologiques, économiques, sexuelles Grâce aux diverses enquêtes effectuées et aux nombreux chiffres recensés, les politiques ont pu prendre conscience de l'importance du phénomène relatif aux violences faites aux femmes et mettre en place un certain nombre de dispositifs de prévention, d'éducation et de prises en charge. [...]
[...] Également violences non mortelles ont été constatées en 2004. La maltraitance est définie comme de mauvais traitements qu'ils soient des atteintes sexuelles, des violences physiques, des violences psychologiques, des négligences graves dont sont victimes des enfants et des adolescents et plus largement des personnes vulnérables : femmes (violences conjugales), personnes âgées, parents (violence filiale). La maltraitance peut être intrafamiliale ou se produire en établissement (violence institutionnelle) La violence conjugale se situe d'emblée sur le terrain des rapports de pouvoir, de domination et de comportements contrôlant, issue d'une structure sociale axée sur l'inégalité des sexes ou des rôles sociaux. [...]
[...] Ces 5 étapes constituent un cycle. Ce cycle est différent et varie d'un couple à un autre. Cependant, les violences sont de plus en plus dangereuses et l'homme étend sa violence hors de la sphère familiale. Il devient dangereux au volant par exemple. Les conséquences des violences sur la victime : la victime se sent submergée de sentiments négatifs comme la peur, la honte, la culpabilité, le manque de confiance en elle. Elle se dévalorise et ne réagit plus qu'en fonction de son mari ou son compagnon. [...]
[...] La victime sujette aux violences peut soit faire une déposition de main courante ou porter plainte. Dans tous les cas, il lui est vivement conseillé de signaler son départ du domicile pour cause de violence. Outre le dépôt de plainte dans n'importe quel commissariat ou gendarmerie, elle peut écrire au procureur de la République qui peut classer l'affaire pour manque de faits ou entamer des procédures devant le tribunal correctionnel. Le fait de porter plainte induit la nécessité d'avoir des preuves. [...]
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