Les violences urbaines sont des faits graves commis par les jeunes en bande qui s'attaquent aux personnes, aux biens. Ils s'attaquent aux policiers, aux pompiers, ils les caillassent, ils frappent des lycéens, les dépouillent, ils détruisent du mobilier urbain, brûlent des voitures, mettent à sac des écoles, profèrent des insultes, perturbent l'ordre public.
Depuis une vingtaine d'années elles ne cessent de se répéter en France. Mais il serait bon de préciser qu'elles ne sont pas une exception française. Elles ont eu lieu et ont lieu partout dans le monde. La « belle Province », le Québec, en a connu au printemps 2005. En Espagne, des bandes latinos (les Nietas, les latins Kings) sont en pleine expansion depuis 3 ans. Aux Etats-Unis, les émeutes raciales de 1981 étaient des violences urbaines. L'Allemagne en a été victime, par exemple en 1987, dans un quartier de Berlin, à Kreutzberg : de nombreux jeunes s'attaquèrent à la police.
En Grande-Bretagne, en 1981, les violences qui ont enflammé les quartiers populaires, les Inners-cities, furent le reflet d'une crise sociale d'un mal-être profond. Pour Eric Macé, sociologue et chercheur, les altermondialistes qui manifestent, en saccageant du matériel urbain, en se battant contre la police, participent, eux aussi à la violence urbaine.
[...] L'Ecole est une institution publique qui d'une part est confrontée à des pluralités culturelles. D'autre part, pour un grand nombre de jeunes, elle est la fin des illusions de réussite. Elles se fissurent, les rêves disparaissent et les mirages s'évanouissent. C'est l'échec scolaire. C'est alors la rupture avec l'Ecole. Et cette rupture est porteuse de violence : les enseignants ne sont pas respectés, ils sont insultés. Parfois les conflits entre élèves et enseignants sont permanents. On se venge : certaines écoles sont mises à sac et pire, brûlées. [...]
[...] Si les gens ne peuvent pas payer, il faut les faire travailler pour rembourser les méfaits et les dégradations. Je ne sais pas si les mesures que je suggère seraient efficaces. En toute hypothèse, elles partent d'une volonté de bien faire. L'idéal serait d'avoir un régime politique lui-même idéal, qui gouvernerait les hommes parfaitement, une communauté d'individus vivant en harmonie dans la fraternité, une société sans injustice, bien équilibrée. C'est ce dont je me mets à rêver après avoir vu les informations quotidiennes. Nous devrions devenir tous un peu plus humanistes. [...]
[...] La violence urbaine Sommaire ( Introduction : Définition des violences urbaines et rappel des faits. ( Développement : Petit historique et rappels des violences urbaines dans le monde. Causes : - Familles. - Chômage. - Perte de confiance dans les institutions. - Échec scolaire. - Violence télévisuelle. - Toxicomanie. - Ségrégation et racisme. - Faiblesses républicaines. Mesures préconisées : - Techniques et présence policière accrues. - Rétablissement de la police de proximité. - Renforcement : éducateurs et médiateurs. - Création d'associations. [...]
[...] Ils auraient pour mission de la développer et de prévenir les conduites à risques et la violence, en lien avec les familles. Les enfants auraient obligation d'y participer. Une fois par semaine. Les familles et les parents : ils ont un rôle d'éducation. Il est à la base du comportement du jeune. Ils doivent mieux éduquer leurs enfants. Eux, les premiers doivent leur apprendre le respect des institutions, des enseignants, des éducateurs, des personnes, du bien de la communauté, du bien d'autrui et des règles de la société où ils vivent. [...]
[...] Le nom vient de urbs qui, en latin, signifie ville. Ce qui nous interpelle , ce sont les jeunes, en France, qui depuis plus d'une vingtaine d'années agissent contre des personnes, des institutions républicaines et contre les biens de toute la communauté. Les causes sont sociales, économiques, politiques, religieuses et ethniques. Dans les familles, les parents sont permissifs et laissent souvent vivre les jeunes sans repères, sans règles sans discipline. Il y a un déficit d'éducation. Les jeunes sont plus souvent dans la rue qu'à la maison, d'autant plus que l'exiguïté des logements les y pousse. [...]
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