Dans les cours d'école, dans la rue, dans le métro, dans les autobus, sur les grands et petits écrans, la violence sévit partout.
Elle se manifeste sous différentes formes, certains sociologues se sont intéressés à ce phénomène, Durkheim l'a étudié à travers l'exemple du suicide qui est pour lui la violence la plus forte (...)
[...] Interdire la télévision, c'est donc malmener l'enfant, puisque il sera confronté aux images d'une manière ou d'une autre mais qu'il ne pourra pas les évoquer avec ses parents. Ne pas interdire est une chose mais il ne doit pas non plus faire ce qu'il veut. Lorsque l'on cherche à caractériser les personnes qui commettent des actes de violence, on se rend compte qu'il s'agit de personnes isolées : sans famille, sans enfant ou sans emploi. On en vient alors à définir la violence comme une maladie du lien. [...]
[...] Les violences graves ne représentent que de l'ensemble des violences. ) La violence en sociologie La première étude sociologique sur le sujet date de plus d'un siècle. Il s'agit du Suicide de Durkheim (publié en 1897). Cela peut paraître un peu farfelu de partir du sujet du suicide pour parler de la violence, mais c'est, sans aucun doute, la violence la plus meurtrière, en France, aujourd'hui. Par ailleurs, on va le voir, les déterminants du suicide sont proches de ceux de la violence en général : on est prêt à se faire violence pour les mêmes raisons qui font que l'on est disposé à faire violence aux autres. [...]
[...] Dans toutes les sociétés de tous les types, elle change de forme, les actes considérés comme violents dans telle société peuvent ne pas l'être dans une autre ou inversement. Notre époque est-elle plus violente ? La violence, celle qui a une fonction de destruction physique ou symbolique, a toujours existé. Les représentations que nous avons de la violence ont sans doute changé. Nous distinguons aujourd'hui différents types de violences : les inadmissibles ou intolérables qui nous révoltent à côté des violences légitimes voire légales que nous banalisons comme une fatalité avec laquelle il faut composer. [...]
[...] Les violences objectives ont cependant augmenté. En particulier les violences contre les biens car les violences contre les personnes (meurtres) restent relativement stables. Cette poussée est sans doute liée à l'évolution culturelle majeure de ces 50 dernières années qui nous a fait entrer dans l' ère de la consommation ou de l'avoir. La prise en compte de l'individu, de ses besoins et de ses désirs, rend le citoyen plus exigeant à l'égard de l'Etat et de ses représentants ; et donne une certaine légitimité à certaines croyances sociales réussite scolaire, et sociale pour tous, rêve d'une société sans violence où chacun pourra faire ce qu'il veut en toute sécurité Plus les individus adhèrent à ces illusions, moins ils supportent la réalité sur le terrain de la vie lorsqu'elle ne confirme pas leurs attentes. [...]
[...] La violence, d'où vient elle ? Les différents types de violences: Violences verbales : faire mal avec des mots ( exemple : les injures). Violences physiques : faire mal au corps de l'autre (exemple : donner des coups). Violences psychologiques : empêcher l'autre d'être bien dans sa tête (exemple en le menaçant de lui faire du mal si on retrouve cela dans le racket Violences sexistes : faire mal aux filles parce qu'elles sont des filles. (exemple : soulever les jupes des filles). [...]
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