Agressivité et violence ; maltraitance : culture des mots ; culture des maux. Nous allons dans ce texte explorer différentes définitions de ces mots ; cerner la différence entre ces trois mots et leurs représentations dans notre culture ; cerner leur origine (tant du au point de vue sémantique que du « pourquoi de la violence ? ») ; enfin nous envisagerons de réfléchir sur le « comment faire » face à ces trois maux (actions et prévention)
[...] Violence, agressivité, maltraitance dans les institutions sanitaires et médico-sociales: pourquoi ; comment Agressivité et violence ; maltraitance : culture des mots ; culture des maux. Nous allons dans ce texte explorer différentes définitions de ces mots ; cerner la différence entre ces trois mots et leurs représentations dans notre culture ; cerner leur origine (tant du au point de vue sémantique que du pourquoi de la violence ? ; enfin nous envisagerons de réfléchir sur le comment faire face à ces trois maux (actions et prévention) Quelques définitions L'organisation des nations unies (ONU) a défini la violence de la manière suivante : la violence fait référence à tout acte violent de nature à entraîner, ou à risquer d'entraîner, un préjudice physique, sexuel ou psychologique ; il peut s'agir de menaces, de négligence, d'exploitation, de contrainte, de privation arbitraire de liberté, tant au sein de la vie publique que privée. [...]
[...] Le chérubin, perdu dans ses pulsions, ne trouve plus son chemin, il a perdu le nord. En errance dans une immensité de désirs, il en cherche les limites. Sa colère n'est qu'un appel à la loi, un appel à la parole du père- pouvant être porté par la mère- lequel doit alors donner de la voix et de la limite pour faire cesser la tension agressive née d'un désir contrarié et pour apaiser le rejeton. Par sa colère, l'enfant fait appel à l'idéal du moi afin de trouver un régulateur et une protection contre son propre désir inconscient de passer outre la loi qui le mènerait à la violence. [...]
[...] Il est question de structurer le temps d'accompagnement de la personne. Moins il y a d'incertitudes , plus le niveau de sécurité est élevé ; l'absence totale ou partielle d'informations est génératrice d'agressivité et /ou de violence ( cas d'une personne enfermée en chambre d'isolement à qui on ne dit pas quand elle en sortira et qui ne peut être en mesure de connaître l'heure qu'il est). Prenons deux exemples qui illustrent nos propos . Imaginons une personne accompagnée dans une institution et pour laquelle l'équipe travaille à définir les objectifs avec celle-ci en partant de sa situation . [...]
[...] Un même mot peut signifier une chose et son contraire. Le radical grec à l'origine du mot violence et de son contraire : le mot vie. La présence du radical latin viol dans toutes ces racines latines nous conduit, par association, au mot français viol= traiter avec violence. Ce qui fait pencher encore un peu plus la notion de violence comme force se manifestant dans le registre du symbolique pour y briser la parole, et non dans celui de l'imaginaire. [...]
[...] Au cours du développement de la personne, elle va s'intégrer au comportement de l'individu, et sur le mode fonctionnel, va s'exprimer à travers la colère, créatrice de l'individualité de l'être humain dans son enfant libre »[6].C'est la loi, comme interdit de l'inceste, qui positionne le père comme tiers dans la relation mère/enfant, et c'est la mère, par son désir, qui lui en donne l'autorité. Cette place du père est purement symbolique et peut être occupées par un autre homme, une autre femme, qui ferait tiers. Dans ce contexte La colère du père serait un rappel à la loi. La colère surgit dans la parole et non dans l'acte ; elle permet à l'enfant d'y reconnaître la loi et d'assimiler progressivement les lois civiles et éthiques. Le père ne fait que cadrer l'enfant dans les limites à respecter. [...]
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