Du poste de police ou du tribunal, les détenus sont transférés en détention. A leur arrivée, l'Administration Pénitentiaire les prend en charge. Le greffe tient le registre des entrées et des sorties, c'est un sas entre l'extérieur et la détention.
Avant de procéder aux formalités administratives, le détenu est soumis à une fouille à nu. Une fiche répertorie la totalité des objets en sa possession. Les effets non-autorisés par le règlement intérieur de l'établissement sont laissés au greffe contre un reçu. Ils seront restitués à la libération.
Par la suite, le personnel du greffe procède à :
- La préparation d'une plaque portant le numéro d'écrou, une double photographie judiciaire, une carte (nom, prénom, numéro d'écrou, photo judiciaire) que le détenu doit porter en permanence, une fiche écrou (état civil, situation familiale, signalement, motif de son incarcération, empreintes digitales) et la rédaction d'une fiche pénale (éléments de la fiche écrou et éléments relatifs à l'exécution de la peine),
- Un acte d'écrou est rédigé, mentionnant la légalité de l'incarcération, son motif et les autorités dont elle émane. Il sera signé à la fois par le chef d'établissement et le chef d'escorte, constatant la remise de la personne à l'établissement pénitentiaire.
- Un paquetage est remis à tout « entrant » en détention. Il est composé d'un nécessaire de toilette, de draps et couvertures, de couverts et d'assiettes. Il peut également comporter des vêtements de rechange.
[...] Les sanitaires se résument donc à une cuvette placée à un endroit quelconque de la pièce à la vue de tous. Les fenêtres ne peuvent donc pas être obstruées afin de permettre la surveillance depuis l'extérieur. III.Le quotidien La vie en détention est similaire chaque jour, sauf le dimanche et les jours de fête où le personnel et les activités sont restreints. La vie en prison est un mélange de règles de droit et d'habitudes locales. En centre de détention, les unités de vie sont ouvertes durant les horaires d'activités, même le dimanche. [...]
[...] L'arrivée en détention a. De la garde à vue au greffe Du poste de police ou du tribunal, les détenus sont transférés en détention. A leur arrivée, l'Administration Pénitentiaire les prend en charge. Le greffe tient le registre des entrées et des sorties, c'est un sas entre l'extérieur et la détention. Avant de procéder aux formalités administratives, le détenu est soumis à une fouille à nu. Une fiche répertorie la totalité des objets en sa possession. Les effets non-autorisés par le règlement intérieur de l'établissement sont laissés au greffe contre un reçu. [...]
[...] La religion catholique y est prépondérante (513 aumôniers), suivie de la protestante (267). Israélites et musulmans sont aussi assistés par 64 et 69 aumôniers, ce qui ne suffit pas à couvrir les demandes. D'autres religions sont aussi représentées : orthodoxe et bouddhiste. Pour les détenus de confession musulmane, des denrées à caractère rituel peuvent être remises pour la célébration de l'Aïd. Des bons de cantine casher sont également fournis dans certains établissements. Les célébrations hebdomadaires sont majoritairement assurées par les aumôniers catholiques, mais accueillent sans distinction des détenus de toute confession Télévision, presse et radio Il y a 25 ans, les détenus vivaient encore dans un isolement quasi total en ce qui concerne l'information. [...]
[...] Pouvoir s'exprimer, personnellement et par l'intermédiaire de représentants, permet d'entretenir le sentiment d'appartenance à un groupe. Le sentiment d'exclusion est, lui aussi, réduit par cette possibilité de pouvoir se réunir et échanger. La réinsertion sociale nécessite la capacité à vivre en collectivité. Or, il est difficile, voire impossible, de maintenir cette capacité après plusieurs années sans l'exercer. La mise en place de moyens de consultation des détenus rétablit un lien social. L'exercice du droit à la revendication collective et du droit de se réunir réduit ainsi les effets désocialisant de la prison. [...]
[...] Le courrier qui lui est adressé est également vérifié. Pour les prévenus, la correspondance peut être interdite par le magistrat instructeur pendant une période de dix jours, renouvelable une seule fois, dans le cadre d'une interdiction de communiquer liée aux nécessités de l'enquête. Seules les correspondances entre le prévenu et son avocat ne sont pas soumises à cette règle. d. Téléphone Seuls les condamnés incarcérés dans les établissements pour peines (maisons centrales et centres de détention) et ceux placés dans les centres pour peines aménagées peuvent être autorisés à téléphoner. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture