Le travail des enfants

Résumé du document

A la fin du siècle passé, il n‘était pas rare que des enfants de dix ans descendent dans les puits de mine de charbon pour y travailler. D'autres enfants travaillaient pendant douze heures par jour devant des métiers à tisser ou dans des fabriques de coton. En France, le travail des enfants paraît maintenant très lointain, puisque presque la totalité des enfants est scolarisée. Pourtant, en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud et même pas très loin de chez nous, en Europe, des enfants travaillent presque comme des esclaves : ils ont entre cinq et quinze ans. Alors qu'un adulte en France travaille environ huit heures par jour, ces enfants sont obligés d'effectuer des travaux difficiles et dangereux pour leur santé, parfois douze à quinze heures par jour. Ils constituent une main-d'œuvre docile, nombreuse et bon marché. C'est pourquoi on les appelle « les enfants esclaves ».

Tous ces jeunes sont bien souvent des victimes invisibles et silencieuses. La plupart des pays concernés ont déclaré comme « illégal » le travail des enfants, mais les employeurs les camouflent, comme en témoigne une petite Indienne : « Quelquefois, il y a des gens qui viennent faire des enquêtes et ce jour-là, on ne travaille pas ». Les familles elles-mêmes appliquent la loi du silence, car elles ont besoin du maigre salaire de l'enfant. Les inspecteurs du travail sont censés enquêter dans les ateliers, mais ils sont très peu nombreux dans les pays pauvres et souvent corrompus par les employeurs. Alors, certains Etats ont tendance à nier l'existence de ces enfants travailleurs ou à minimiser leur nombre, car ils sont « les enfants de la honte ». Le travail des enfants dans le monde, quelle éthique ?

Extraits

[...] Plus on montre ces enfants au grand jour, plus cela dérange leurs employeurs. En faisant sortir ces victimes de l'ombre, où tout est permis, on peut obliger les gouvernements à enfin reconnaître leur existence et à réagir. Le travail des enfants dans les pays du nord s'est donc pratiquement envolé et à évoluer dans le bon sens. Au contraire, les pays du sud restent dans la même situation qu'autrefois et les familles sont contraintes de faire subir des travaux dangereux à leurs enfants pour se nourrir. [...]

[...] Enfants utilisant un métier à tisser III) Les pays du Nord peuvent-ils agir sur la situation des pays pauvres ? Peuvent-ils contribuer à leur développement ? Si oui, quelles sont leurs actions ? L'Organisation internationale du travail impose ses conventions à propos du travail des enfants au niveau mondial. Toutefois, l'efficacité de ces lois est à nuancer L'organisation Internationale du Travail (OIT) a mis en place au niveau international des règles sur le travail des enfants, dont les principales sont la convention sur l'âge minimum de travail et celle sur les pires formes de travail (n°182). [...]

[...] Dans les Pays en développement Les actions réalisées des pays occidentaux n'ont qu'un faible impact dans les pays en développement. En effet, ils n'affectent que les enfants impliqués dans le commerce international, c'est-à-dire une minorité : d'après l'organisation internationale du travail des enfants travaillent dans des manufactures et une partie travaille en tant que sous- traitants de firmes internationales. Dans ces pays, des milliers d'ONG et d'associations agissent sur les conditions de travail des enfants, mais aussi sur la lutte contre la pauvreté, accueillent les enfants sans abris, construisent des écoles par exemple. [...]

[...] Les faibles taux de scolarisation dans l'Afrique sub-saharienne et dans les pays en développement empêchent le travail des enfants de reculer. Mais dans ces pays, l'école ne permet pas d'assurer sa vie, ne garantit pas un emploi futur. Même si un enfant est inscrit à l'école, l'achèvement de sa scolarité n'est pas assuré, car en moyenne un enfant sur trois termine son cycle primaire dans le monde. De plus, ces écoles se situent rarement dans les bidonvilles des banlieues, dans les zones rurales et comme les fournitures scolaires et aussi la cantine coûte cher aux parents, et au lieu d'aller à l'école ils pourraient travailler afin d'augmenter le maigre revenu de la famille : c'est un cercle vicieux qui aboutit à l'exclusion de la possibilité de scolariser l'enfant. [...]

[...] Bibliographie Http://www.unicef.fr Site de l'Unicef Http://www.wikipedia.com . [...]