Dans toute société, chaque individu suivra tout au long de sa vie un processus visant à s'intégrer dans la société. La socialisation est une action visant à s'adapter à l'environnement social qui nous entoure par l'assimilation des normes, des valeurs, des rôles, des pratiques culturelles et des savoirs pratiques spécifiques à ce même milieu. Les acteurs de cette socialisation sont nombreux : famille, amis, voisins, école, travail…
De nos jours, le travail semble indispensable non seulement pour vivre mais aussi pour vivre dans la société, puisqu'il est l'un des facteurs d'insertion de l'individu le plus important. Mais est-ce le seul facteur d'insertion ?
[...] Le travail est aussi un facteur d'intégration à notre société. En effet le travail apporte un salaire, qui permet d'accéder à un panier de consommation qui nous place dans une position précise par rapport à notre mode de consommation. Je consomme grâce à mon salaire, et mon mode de consommation définit en partie ma position sociale. Le lieu de travail permet également de fonder une identité collective. Il permet à des individus de se rendre compte de leurs points communs comme par exemple le salaire, le métier, l'entreprise Selon Karl Marx, c'est la position dans le rapport de production qui détermine la place sociale. [...]
[...] Il permet en effet de trouver sa position sociale, d'en apprendre les normes et les valeurs. Néanmoins il n'est pas le seul. On peut voir dans notre société plusieurs formes de solidarité important comme le milieu familial, l'entourage plus globalement ou encore le milieu associatif. Il n'en reste pas moins que le travail est un facteur d'insertion irremplaçable, comme le prouve la situation des individus sans emplois, qui ont bien souvent beaucoup de mal à s'intégrer à la société et peuvent donc se retrouver bien malgré eux, en situation marginale d'exclusion. [...]
[...] Nous montrerons d'abord que le travail est au cœur de l'intégration sociale, puis que d'autres formes de solidarité existent. Le travail ou le milieu professionnel est un facteur important dans le processus de socialisation et d'intégration. Le travail permet avant tout de construire son identité. Il permet en effet d'acquérir un statut, un rôle social, de s'attribuer une place dans la société et donc de se définir une position sociale. Le travail permet de créer du lien social. Selon Emile Durkheim, ce lien social est avant tout le fruit de la division du travail. [...]
[...] Les habitudes culturelles de la famille vont en effet déterminer en partie ces mêmes habitudes culturelles chez l'individu et donc déterminer son appartenance à un certain groupe social plus ou moins élevé. La famille est également la première source de solidarité. Il n'est pas rare de voir par exemple dans une famille les plus âgés vivre chez les enfants ou a contrario, de voir les grands-parents aider financièrement les plus jeunes. Le groupe des pairs correspond aux relations sociales de subordination. Parmi ce groupe, on trouve plusieurs individus. Les amis sont les deuxièmes interlocuteurs. Les voisins en font également partie. [...]
[...] De plus en plus d'organisations associatives sont crées : associations sportives, aide pour les personnes âgées, association pour favoriser l'insertion (dans le monde professionnel notamment), association d'aide pour les personnes en difficultés (les restos du cœur étant certainement la plus connue et la plus influente) ou encore association en faveur de la préservation de l'environnement, et même association de consommateurs. Le tout étant d'aider un groupe de personnes particulières grâce à des fonds et des services destinés à ces individus. Avec la montée de l'individualisme (notamment induit par notre société), le recours à ce type d'organisation est de plus en plus fréquent. Le contexte économique actuel participe également à ce recours. Le travail est un facteur d'intégration important. [...]
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