[...] Pour cloner un organisme, les scientifiques prélèvent d'une part, l'ovule et en retirent le noyau qui contient l'essentiel de l'ADN. Et d'autre part, ils retirent le noyau d'une cellule de l'adulte devant être cloné puis l'insèrent dans l'ovule énucléé. Par conséquent, on obtient un ovule contenant un noyau adulte qui va ensuite être stimulé électriquement ou chimiquement afin de se comporter comme un ovule fécondé.
[...] Tout d'abord le clonage reproductif permettrait de mieux comprendre les mécanismes du développement de l'embryon, étant donné que nous ne pourrons pas étudier in vitro ; c'est-à-dire dans le ventre de la mère. Grâce à cela, nous pourrons comprendre des anomalies congénitales, des problèmes de stérilité ou même des fausses couches.
Ensuite il serait une solution à la stérilité de certains couples. Il aiderait les couples génétiquement à risques et les homosexuels à avoir des enfants. (Par exemple, il serait utile pour les lesbiennes ne désirant pas recourir à une fécondation in vitro pour avoir un enfant).
Egalement, notons que certaines graves maladies, comme le cancer par exemple, sont dues à un problème au niveau des cellules, donc une meilleure compréhension de ces processus permettrait de nombreux progrès médicaux en France. Le professeur Jacques Hatzfeld explique qu'en travaillant sur des cellules souches, "nous pourrions également produire différents types de cellules humaines normales ou anormales, sur lesquelles on pourrait tester des médicaments." Il dit souhaiter seulement comprendre les mécanismes de la vie ainsi que de mettre au point de nouveaux médicaments. Le clonage permettra également de fournir des organes humains grâce à des animaux transgéniques.
Puis, dans le domaine agricole, il permettrait de disperser dans les prés des clones de « super-taureaux » ou de « super-béliers » de race rustique afin d'assurer l'amélioration des troupeaux de l'élevage extensif. De même que dans le domaine industriel, il permettrait de multiplier des animaux à viandes ou à lait modifié, améliorant ainsi la quantité, la qualité, ou la diversité des produits.
Et finalement, il pourrait servir pour les zoologistes ou écologistes souhaitant sauver des races d'animaux en voie de disparition et éviter ainsi l'extinction totale de certaines espèces (...)
[...] Conclusion Nous pouvons donc dire qu'aujourd'hui et partout dans le monde, la technique du clonage reste incertaine. Malgré cela, de nouvelles tentatives se produisent sans cesse et l'on peut se demander: jusqu'où iront elles? Le clonage pose pourtant de nombreux problèmes éthiques et beaucoup le qualifie d'immoral. Les lois tardent à s'élaborer pour interdire cette pratique qui pourrait un jour nous conduire à un trafic d'ovules. Heureusement, ce ne sont que des suppositions mais le but du clonage n'est- il pas plutôt économique? Comment serait un monde avec des clones? [...]
[...] La loi civile interdit toute recherche sur embryon ainsi que le clonage aussi bien thérapeutique que reproductif. - Pour le Judaïsme et l'Islam, l'embryon atteint le statut de personne 40 jours après la fécondation d'après le Talmud (livre sacré des juifs). Pour l'Islam, la créature humaine reçoit l'esprit divin le 120ème jour. - Pour le Comité Consultatif National d'Ethique, "l'embryon est un être humain qui est une personne humaine potentielle", déclaration qui concilie croyants et non-croyants par sa neutralité. - Pour la Grande-Bretagne, l'embryon ne devient réel que la 2ème semaine car il peut encore se transformer pour donner naissance à des jumeaux - L'Union Européenne hésite pour définir le point de départ de la vie: dès la conception; à partir du seuil de viabilité mois) ou au premier souffle du nouveau-né. [...]
[...] Séparés en classes, chacun serait reproduit à l'infini pour alimenter cette caste. Le premier clone présent dans la littérature française pour la jeunesse est paru durant l'automne 2003, écrit par Claudine Desmarteau: Je veux un clone. Ce roman raconte l'histoire fictive d'un petit garçon qui rêve d'avoir un alter ego pour effectuer à sa place toutes les corvées. Plus récemment, dans A ton image, Louise L. Lambrichs se met dans la peau d'un médecin qui tente l'expérience du clonage pour permettre à sa femme stérile de procréer. [...]
[...] Deux éléments principaux s'élèvent contre ce genre de pratique. D'abord car la technique reste délicate; à fort taux d'échec, elle est encore incertaine et très coûteuse. Il faudrait savoir si nous avons le droit de jouer ainsi avec la vie humaine. Le clonage reproductif semblerait donc porter atteinte à la dignité humaine et à l'identité individuelle, il serait antinaturel et utiliserait les humains comme des objets. Il apparaît que la plupart des personnes trouvent le principe du clonage humain totalement immoral. [...]
[...] La première tentative de clonage sur les vertébrés remonte à un demi siècle, cependant quelques recherches ont été réalisées dès 1938. En effet, c'est à cette date que l'embryologiste allemand Hans Spemann réalise les premières expériences de transfert nucléaire. Il parvient à retirer le noyau de cellules d'embryons de grenouilles de leur enveloppe et à les réimplanter dans des ovocytes préalablement énucléés. Plusieurs années plus tard, en 1952, Robert Briggs et Thomas King, deux hommes de nationalité américaine, réalisent le premier clonage de grenouilles à partir de cellules de têtards. [...]
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