De nos jours, la majeure partie de la population vit en ville. En effet, la ville domine du point de vue économique, juridique, démographique et culturel. Mais c'est aussi un centre avec des périphéries, qui créent des inégalités et même l'exclusion de population.
On entend par solidarité, le rapport entre les membres d'une société, d'un groupe ayant un sentiment de devoir moral (...)
[...] Les riches et les pauvres ne veulent pas se mêler, ils ne veulent pas de contact et la ségrégation se dissémine encore plus. Enfin l'école du quartier est un prolongement de la cité. Les jeunes sont enfermés dans leur monde et il est difficile d'accéder à une école plus réputée. Il existe des dérogations pour permettre aux enfants d'augmenter leurs chances de réussir et pour plus tard, obtenir un statut plus élevé que leurs parents; mais elles ne sont pas toujours accordées. [...]
[...] Le tissu social urbain est-il en train de se désolidariser en France? De nos jours, la majeure partie de la population vit en ville. En effet, la ville domine du point de vue économique, juridique, démographique et culturel. Mais c'est aussi un centre avec des périphéries, qui créent des inégalités et même l'exclusion de population. On entend par solidarité, le rapport entre les membres d'une société, d'un groupe ayant un sentiment de devoir moral. On entend par exclusion, un processus par lequel un individu à un moment donné va occuper une position sociale considérée comme inférieur à celle des autres membres de la société c'est à dire le contraire de l'intégration. [...]
[...] Avec la division du travail apparaît la solidarité organique qui s'impose aux individus par le fait que l'individu est interdépendant des autres. Aujourd'hui, la société de quartiers fonctionne de la même manière. Les individus se regroupent en bande et forment leur identité collective par le choix vestimentaire, la façon de parler . Ils sont confrontés aux mêmes difficultés et se comprennent. La montée de religion comme l'Islam apparaisse dans des milieux. Ainsi les classes sociales existent toujours et de la même manière. La similitude est une part importante de l'identité de l'individu et lui permet de se forger une conscience. [...]
[...] Les jeunes ont des difficultés à s'en sortir car ils n'ont aucune perspective d'avenir. Les enfants devenus grand bénéficieront du même statut que leurs parents. La banlieue devient alors un cercle vicieux menant à l'exclusion. Ainsi le travail est un vecteur d'intégration car nous vivons dans une société de consommation mais aussi car il crée des relations sociales hiérarchiques et collégiales. Sans travail, l'exclusion est presque inéluctable. En plus du travail, d'autres facteurs peuvent être en cause. Tout d'abord, la situation géographique montre bien un décalage entre le centre de la ville riche et les périphéries pauvres. [...]
[...] Les organisations sociales sont très diversifiées et aucun, n'est exclu par son origine. Ainsi les institutions ne sont pas contre ces quartiers, ils cherchent des solutions pour affaiblir l'exclusion. Les solidarités ont toujours existé et elles sont encore présentes à ce jour. Tout d'abord les banlieues étaient un lieu de solidarité et d'intégration. La banlieue était habitée par les ouvriers. Ils partageaient la même identité collective par les syndicats (force ouvrière et CGT) pour former une opposition au patronat. Ils avaient le sentiment d'appartenir à un groupe. [...]
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