1974-1976 : demandes d'emplois multipliés par deux. L'emploi figure parmi les priorités des gouvernements (...)
[...] Ils montrent que cette réduction a eu pour effet de réduire et non pas d'accroître l'emploi en France de 2 à en moyenne. La raison avancée est qu'une réduction sans perte de salaire horaire accroît le coût salarial de l'entreprise qui finit par avoir des effets indirects négatifs sur l'emploi. Est-on dans la même situation en 1997 ? Force est de constater que ce n'est pas un cas typiquement similaire car les RTT sont accompagnées de plus de flexibilité et de baisse des charges sociales / La politique de la baisse des Cotisations employeurs Les faits : Le chômage ne cesse d'augmenter jusqu'en 1993 avec une idée selon laquelle le progrès technique est destructeur d'emplois à bas salaires. [...]
[...] La encore, mais à demi teinte, la demande d'une réduction du temps de travail est une revendication d'un progrès social. Pour autant, la politique était destinée aussi à essayer d'enrayer le chômage. En 1997 : La priorité des lois Aubry était clair : parvenir à réduire le chômage. Donc, le caractère Malthusien battait son plein ici. Lois Aubrys : 1ère Loi : RTT légiférée à 35h : D'où baisse de 10% de la durée pour une recommandation d'une augmentation de du volume de l'emploi, prévue par la loi. [...]
[...] Plus de flexibilité du temps de travail. - allègements de cotisations aux embauches - Annualisation / modulation du temps de travail (i.e. jours de congés supplémentaires, etc.) Deux questions : Y a t il eu 10% de RTT ? Il y eut seulement de réduction effective du temps de travail fin 2001 par rapport à 1996 : Raisons : - Beaucoup de personnes travaillant déjà à temps partiel auxquelles cette loi ne s'applique pas. - Certaines entreprises modifient leur façon de calculer les heures travaillées : exclusion de temps de pause, prise en compte de jours fériés ou autres jours de congés. [...]
[...] Donc, qu'est ce qui est plus rentable pour la société ? Subventionner l'éducation et la formation ou réduire le coût du travail ? Réponse de Heckman (1999) : Le rendement de l'éducation décroît avec l'âge. Donc vaut mieux subventionner l'éducation seulement à un âge très jeune. En dehors, les politiques de réductions de charges sont plus effectives car les moins jeunes semblent avoir un moindre rendement (en terme de productivité et de salaires) face à une nouvelle formation. [...]
[...] Les mécanismes théoriques relatifs à la baisse des cotisations sociales : On sait depuis les travaux d'Hamermesh (1993) que le coût du travail affecte négativement la demande de travail. Cet effet est d'autant plus fort pour en pourcentage) que les agents sont non qualifiés. Dans des pays du type de la France avec salaires minimum ou salaires de réserves élevés, une baisse du coût de travail baisse mécaniquement le chômage (reproduire la figure de Cahuc mais avec déplacement de la courbe de demande) Les études de recherche ayant planché sur ce sujet : Crépon et Desplatz (2002). Seul travail sur données d'entreprises françaises. [...]
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