Les systèmes des assurances maladies se sont imposés peu à peu dans les États à partir du XXe siècle pour considérablement se propager à la moitié du XXe siècle. Les effets bénéfiques de tels systèmes sont indéniables, ils permettent un accès au soin et une « égalité devant la santé », prestations qui semblent aujourd'hui être banales.
De cette manière, le droit à être soigné dans des délais convenables et de manière uniforme pour tous peut être désormais assimilé, surtout dans les pays industrialisés, à un droit naturel.Toutefois, compte tenu de l'évolution rapide des sociétés humaines, les systèmes d'assurance maladie, qui pèsent lourds dans les produits intérieurs bruts et les budgets des États, ont sans cesse le besoin d'être rénovés pour être ainsi plus efficace tant sur le plan comptable que le sur le plan de la qualité et du remboursement des soins.
[...] C'est d'ailleurs ce dernier argument qui a créé aux USA une énorme polémique. Nous avons en effet pu observer certains conservateurs qualifier le président OBAMA de communiste de par l'interventionnisme d'Etat qu'il préconise ou encore d'assassin. A ce titre, bon nombre d'affiches comparant B.OBAMA à A.HITLER (en raison que la réforme considérerait les assurés comme des déportés) ont été vues à la télévision. Ces faits-ci, qui sont bien évidemment marginaux par rapport au sujet principal, démontrent parfaitement le pouvoir que possèdent les médias sur l'information. [...]
[...] La réforme suscite cependant bon nombre de polémiques que nous allons désormais étudier. II- Une Amérique profondément divisé sur la réforme de santé à adopter Cette division est évidemment purement politique. Nous faisons d'ailleurs face à des arguments de part et d'autre qui sont plus ou moins recevables et qui a mené à d'énormes psychodrames télévisuels, ce qui nous permettra d'analyser le poids des médias dans le projet de cette réforme. B.OBAMA,étant démocrate, dispose d'un fort appui de son parti. [...]
[...] Il existe cependant quelques réticences dans le camp démocrate. Certains craignent en effet une réforme trop lourde qui verrait une aggravation du déficit de l'Etat américain et une augmentation des taxes. Le parti républicain, beaucoup plus conservateur sur le plan idéologique et plus libéral économiquement, reprend ces arguments en y ajoutant le coût, selon eux énorme de cette réforme (1000 milliards de dollars sur 10 ans). En outre, il vit dans cet interventionnisme accru l'Etat un coup, qui pourrait s'avérer mortel, donné à l'économie du pays. [...]
[...] De plus, l'essor de la technologie médicale lié à l'effet pervers de la peur du procès amène les praticiens de santé à exécuter un nombre croissant d'examens parfois superflus (dans le dessein de se protéger juridiquement en cas de procès), ce qui rend ainsi leurs honoraires plus couteux, ce qui, par voie de conséquence, fait augmenter le coût des frais d'assurances ) la charge de l'assuré. Dès lors, nombre de personnes ne peuvent s'offrir le luxe de tel coût. De cette façon, si une personne non assurée est en proie à une maladie grave, soit elle n'a pas l'accès au soin, soit elle va à l'hôpital et reçoit des notes de frais exorbitantes de la part des dispensaires et autres hôpitaux. En outre d'avoir un système ne couvrant pas tout le monde, la structure américaine de la santé est loin d'être la plus efficace. [...]
[...] Le système de santé aux Etats-Unis Les systèmes des assurances maladies se sont imposés peu à peu dans les Etats à partir du XXème siècle pour considérablement se propager à la moitié du XXème. Les effets bénéfiques de tels systèmes sont indéniables, ils permettent un accès au soin et une égalité devant la santé prestations qui semblent aujourd'hui être banales. De cette manière, le droit à être soigné dans des délais convenables et de manière uniforme pour tous peut être désormais assimilé, surtout dans les pays industrialisés, à un droit naturel. [...]
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