La Constitution de 1946 puis celle de 1958 ont fait du droit à la protection sociale un droit fondamental. La Sécurité Sociale fondée en 1945 tient alors principalement au modèle bismarckien, mais au fil des années se met en place une grande variété de prestations versées au nom de la solidarité entre citoyens (...)
[...] Le haut niveau des prélèvements obligatoires est dissuasif et empêche la réalisation d'investissements, et pousse même aux délocalisations. En effet, le haut niveau de prélèvements obligatoires ( (impôts+cotisations sociales) /PIBx100) est décrié par les libéraux, qui en font un obstacle majeur à la croissance dans le sens où ces taux ont perpétuellement augmenté depuis la seconde moitié du XXème siècle. Ces prélèvements créent un effet d'éviction sur les ressources des entreprises, qui ne peuvent allouer à l'investissement qu'une partie de ses bénéfices (réduit par les impôts et cotisations). [...]
[...] Dans cette optique, il engage des politiques de redistribution qui harmonisent les revenus et réduisent la pauvreté. Ainsi au nom de la solidarité et selon la logique beveridgienne les revenus de tous sont ponctionnées dans une certaine mesure, et redistribués selon les besoins : chacun paie selon ses moyens et reçoit selon ses moyens. Les revenus disponibles des plus pauvres permettent un niveau de vie sensiblement plus haut : il passe de 942 à 1129 euros par mois (doc 2). [...]
[...] En effet la générosité des revenus de substitution n'incite pas a chercher à obtenir un revenus d'activités, qui serait pourtant économiquement plus favorable. Des trappes à inactivité sont alors formées. Les hauts niveaux des revenus de substitution pourraient même être source d'inefficacité tel que l'a prouvé le système communiste. Les revenus d'activité sont plutôt faibles par rapport au cout du travail, et similaires aux revenus de substitution. En effet un salarié coute a une entreprise 1,8 fois ses émoluments et le salarié lui-même ne touche que 0,78 fois le salaire brut. [...]
[...] Le rôle de la redistribution est à nuancer dans la mesure où de nombreuses inégalités subsistent. En effet, comme nous l'avons vu, la pauvreté statistique peut être réduite, mais il faut souligner l'apparition d'un phénomène remarquable : depuis 1980, l'écart qui sépare D1 et D9 est stable, mais l'écart entre les centiles C90 et C98 est grandissant, et a fortiori l'écart qui sépare D1 et C98 l'est également. Il y a donc une première limite à l'effet harmonisateur de la redistribution. [...]
[...] C/Le rôle de la redistribution est à nuancer dans la mesure où de nombreuses inégalités subsistent. Conclusion. Intro : La Constitution de 1946 puis celle de 1958 ont fait du droit à la protection sociale un droit fondamental. La Sécurité Sociale fondée en 1945 tient alors principalement au modèle bismarckien, mais au fil des années se met en place une grande variété de prestations versées au nom de la solidarité entre citoyens. La redistribution est un des principes de la protection sociale qui consiste à réduire des inégalités entre les plus pauvres et les plus riches, qui sont jugées trop extrêmes. [...]
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