La délinquance juvénile ne cesse de progresser. Le gouvernement propose plusieurs solutions : en 2002, on assiste à l'arrivée des Centres Educatifs Fermés. Le problème se pose toujours de savoir si le mineur délinquant doit être considéré comme un adulte en miniature ou bien comme un être à part, auquel devraient s'appliquer de nouveaux droits.
Ces structures d'accueil pour mineurs délinquants ont été créées en 1996 par le ministère de la Justice et portaient à l'époque le nom d'Unités à Encadrement Educatif Renforcé (UEER). Les mineurs qui y sont pris en charge sont des délinquants pour qui l'incarcération reste la seule solution envisageable. En 1997, ces unités sont renommées Centres Educatifs Renforcés.
Il nous paraît opportun de se demander en vertu de quoi ces centres éducatifs renforcés sont une réponse à la délinquance juvénile.
[...] Nous prenons exemple sur des jeunes issus de quartiers difficiles comme Seine Saint-Denis envoyés dans des centres éducatifs fermés les coupant totalement mais momentanément de leur monde et de leurs repères qu'ils retrouveront à leur retour. Ce séjour en CEF constitue donc une parenthèse utopique, une pause qui ne règle pas le réel problème : le rapport à leur environnement quotidien. D'autre part, la question de la formation reçue du corps éducatif est primordiale car elle constitue les fondations du dispositif. [...]
[...] Synthèse sur la question des Centres Educatifs Fermés Plan Les centres éducatifs fermés se révèlent être une issue à la délinquance juvénile. II- Les centres éducatifs fermés, un système qui revêt des limites. CONCLUSION Introduction La délinquance juvénile ne cesse de progresser. Le gouvernement propose plusieurs solutions : en 2002, on assiste à l'arrivée des Centres Educatifs Fermés. Le problème se pose toujours de savoir si le mineur délinquant doit être considéré comme un adulte en miniature ou bien comme un être à part, auquel devraient s'appliquer de nouveaux droits. [...]
[...] D'autre part, l'objectif principal du dispositif réside dans l'éducatif, par le réapprentissage des savoirs fondamentaux. Ces centres accueillent des adolescents délinquants qui peuvent avoir commis entre 10 et 30 délits déjà. Ce sont donc des jeunes avec un lourd passé. Or la volonté du CEF est l'offre de la dernière chance des mineurs placés sont issus de familles monoparentales et vivent en dehors de tout cercle familial. Il s'agit donc de recréer un climat favorable par l'éducation en redonnant des repères aux jeunes. [...]
[...] D'un autre côté, il nous parait important de mettre en exergue le risque de démagogie de la part des politiques qui vantent les bienfaits d'un tel dispositif en évinçant les réelles difficultés de leur fonctionnement comme la formation des éducateurs ou bien le coût démesuré des centres. La délinquance juvénile reste un problème de société auquel nous devons faire face. Les dispositions prises ont une louable intention mais ne sont pas parfaites puisqu'elles sont sources de nombreuses critiques. L'effervescence politique autour du problème souligne la prise de conscience citoyenne, le réel risque étant l'inertie gouvernementale. Ce débat nous révèle un vrai défi à long terme, que nous nous devons de remporter. [...]
[...] Le principe de ces CEF repose sur l'idée de la constitution d'une équipe de professionnels suffisamment qualifiés. Dans les faits, on se rend bien compte que c'est dans ces structures d'accueil que l'on a le plus besoin d'intervenants formés, or c'est là où il y en a le moins. Ces intervenants ont souvent un passé marqué par des errements de jeunesse avec un parcours personnel hétérogène, et qui sont souvent au final recrutés au hasard. Par conséquent, cela entraine un mauvais encadrement des mineurs et un manque de rigueur sur les conditions de détention des jeunes. [...]
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