Le syndicalisme employé

Résumé du document

Le syndicalisme est considéré comme une activité des syndicats de salariés. C'est aussi une doctrine sociale. Dans un premier temps nous ferons un bref aperçu historique du « syndicalisme employé », puis nous traiterons trois parties.
- La première s'intitulera «le syndicalisme en France»
- Dans la seconde, on étudiera les différentes formes de syndicalisme dans le monde.
- Enfin, nous évoquerons la crise syndicale dans laquelle nous sommes.
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Extraits

[...] Depuis cette date, les syndicats disposent également d'un droit annuel de négociation avec l'employeur. Au-delà de ses origines ouvrières et purement revendicatives, le syndicalisme joue également un rôle déterminant dans la représentation et la défense des intérêts paysans ou des professions tertiaires (syndicats enseignants, policiers, personnel hospitalier). Actif dans la gestion des organismes sociaux qui gèrent les retraites, les prestations sociales et l'indemnisation du chômage, le syndicalisme occupe une place importante dans la vie de l'entreprise. En France, le paysage syndical reflète la fragmentation et la division des mouvements qui représentent tous des tendances politiques différentes. [...]

[...] Nos sources Introduction Le syndicalisme est considéré comme une activité des syndicats de salariés. C'est aussi une doctrine sociale. A l'inverse du syndicalisme employé, on retrouve le syndicalisme patronal : En 1919 les associations patronales s'organisent, à la demande du gouvernement, pour faire face aux crises économiques et sociales. Le CNPF (le Conseil national du patronat français) À la demande du gouvernement naît en 1919 la Confédération générale de la production française, qui prend, en 1936, le nom de Confédération générale du patronat français, laquelle, en 1946, devient le Conseil national du patronat français (CNPF). [...]

[...] De nos jours, les organisations syndicales sont très bien structurées et très puissantes avec de bons moyens financiers. Les représentants syndicaux occupent le devant de la scène médiatique (Marc Blondel pour Force Ouvrière, François Cherèque pour la CFDT) et il arrive parfois que leurs discours soient en désaccord avec les idées des syndiqués de leurs partis. La CFDT est l'héritière du syndicalisme chrétien, qui s'est constitué avant-guerre sur le double refus du socialisme et du libéralisme, et la recherche d'une troisième voie, qui s'est d'abord incarnée dans le catholicisme social. [...]

[...] Le monde paysan possède également plusieurs syndicats spécifiques : la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), le Centre national des jeunes agriculteurs (CNJA) et la Confédération paysanne. Enfin, il faut mentionner les principales organisations patronales, dont la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) et le Conseil national du patronat français (CNPF) qui participe à la gestion des organismes sociaux et constitue l'un des acteurs de la politique contractuelle Les difficultés du syndicalisme à la française Depuis les années quatre-vingt, le syndicalisme semble traverser une crise, qu'exprime notamment la régulière décrue des effectifs ; ainsi, le taux de syndicalisation est passé de 20 p en 1981 à moins de 10 p dans les années quatre-vingt-dix, ce qui en fait l'un des plus faibles des pays industrialisés. [...]

[...] Alors pourquoi se syndiquer quand au final, seul l'Etat décide ? Dans des pays comme l'Allemagne ou les Pays Bas, les représentants syndicaux ont une place bien plus importante sur la scène politique et agissent directement dans les décisions prises au niveau national. Les luttes importantes du printemps dernier et leur échec, la bataille des intermittents, les fermetures à répétition, l'absence de projet à long terme des représentants qui se contentent de faire des incantation au manitou "plein emploi" ont ouvert des débats sur l'existence des centrales syndicales, leurs "représentativité", sur leur rôles véritables dans la société. [...]