L'idée du réseau social est de créer un réseau d'amis virtuels qui n'est jamais tout à fait l'équivalent des liens sociaux réels. Cependant dans cette société instable que décrit Lipovetsky dans l'oeuvre L'ère du vide, l'hyper-narcissisme s'exprime aux yeux de tous dans une sorte de reflet virtuel parfait de la famille, des amis ou de l'école. Dès ce moment on peut se demander quel impact ces mêmes réseaux sociaux que sont les blogs, Facebook et autre MySpace ont sur les adolescents qui sont écartés du lien social et habités par des pulsions suicidaires. Le réseau social virtuel accentue l'idée d'être inapproprié ou simplement déphasé par rapport à une réalité qui ne peut pas inclure le sujet suicidaire. Xavier Pommereau exprime cette idée par le fait que l'adolescent rejette massivement les conventions et les codes de l'adulte (...)
[...] Suicide adolescent et réseaux sociaux : un effet facilitateur ? L'idée du réseau social est de créer un réseau d'amis virtuels qui n'est jamais tout à fait l'équivalent des liens sociaux réels. Cependant dans cette société instable que décrit Lipovetsky dans l'œuvre L'ère du vide, l'hyper-narcissisme s'exprime aux yeux de tous dans une sorte de reflet virtuel parfait de la famille, des amis ou de l'école. Dès ce moment on peut se demander quel impact ces mêmes réseaux sociaux que sont les blogs, Facebook et autre MySpace ont sur les adolescents qui sont écartés du lien social et habités par des pulsions suicidaires. [...]
[...] Le besoin de représenter le modèle prépondérant ou l'ancrage à la société doit être un travail de tous les instants. Pour paraphraser Françoise Dolto on pourrait dire que l'adolescent qui se sent aimé et désiré et qui ne perçoit pas l'autorité comme inhibitrice sera toujours moins enclin à s'isoler du lien social. Pour s'en convaincre il suffit d'observer la quête d'attention dont font preuve les adolescents qui portent des tenues satanistes ou qui ont un rapport malsain à la nourriture. [...]
[...] Le problème de cette comparaison repose plus sur un problème d'échelle : avec les réseaux sociaux on a à faire à une société d'hyper narcissisme. In fine ce sont nos sociétés du vide qui, avec le recul des instances de contrôle telles la famille et la religion, mènent à une instabilité croissante du sujet. Le blog conduit à une absence progressive de communication entre l'adolescent et la famille, cette activité devient une occupation monomaniaque et chronophage La famille devient un parasitage, une source de frustration ou d'agacement qui s'évanouit avec le retour sur la toile. [...]
[...] Entrons-nous dans une ère du réseau virtuel asocial ? Peut-on affirmer qu'il existe un lien de responsabilité entre les blogs sur internet et le suicide des adolescents ? Tout d'abord nous verrons que si l'usage du blog représente un moyen d'expression du manque d'intégration et de fuite hors du réel, il n'en qu'il s'agit d'un mécanisme d'extériorisation qui exprime le manque d'encadrement et de modèle. L'usage du réseau social moyen d'expression du manque d'intégration et de fuite réel L'explication du mécanisme du blog pour l'adolescent suicidaire Le déliement du lien familial Emile Durkheim dans son œuvre Le Suicide, décrit le mécanisme du suicide égoïste dans lequel l'individu contemple le manque d'intégration qui le caractérise. [...]
[...] En s'opposant à l'adulte il ne rompt pas entièrement avec son individualité mais il cherche en partie à évaluer l'importance qu'il a aux yeux des parents. La situation expose l'équilibre parfait entre l'autorité et l'affection. La famille doit par conséquent retrouver le lien social que le réseau virtuel lui fait perdre, ce dernier précipite les comportements dangereux car il nourrit le mal être intériorisé par l'adolescent. Seul le lien social réel peut sauver l'adolescent de ce type de comportement à risque. En d'autres termes la famille doit pouvoir protéger l'adolescent de lui-même. [...]
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