Depuis l'indépendance acquise le 20 mars 1956 et en partant d'une conviction que le progrès du pays est lié au statut de ses individus, le X Président, Habib Bourguiba a promulgué, six mois après l'indépendance, le Code de Statut Personnel. Ce code a été un jalon lumineux dans l'oeuvre de développement et de modernisation. Il a rendu à la femme sa dignité et l'a rétablie dans ses droits civiques et politiques, réalisant ainsi le rêve caressé par des générations de réformateurs, de penseurs et de militants et concrétisant les espoirs et les aspirations de la femme tunisienne au cours de la lutte nationale et des batailles pour la libération. En Tunisie, on considère qu'il constitue un des principaux acquis de la nation. Ce code a pris des mesures telles que l'abolition de la polygamie ou la réglementation du divorce et en bousculant les vieilles traditions.
Sur les mêmes pays, le pays poursuit aujourd'hui son action pour la consécration et l'enrichissement des droits de la femme ainsi que pour le renforcement de son apport, partant d'une conviction que la femme est partie prenante dans la modernisation et constitue un soutient puissant de la réforme et du changement et que la consolidation de ses droits contribue à immuniser la famille. La promotion de la condition de la femme est, par conséquent, une condition nécessaire pour le progrès et le développement de la société, ainsi que pour la sauvegarde de son équilibre, de sa cohésion et de sa stabilité. Dans son discours, à l'occasion du 46ème anniversaire de la fête de l'indépendance, 20 mars 2002, le Président Ben Ali dit : « nous considérons que la préservation des droits de la femme et le renforcement de ses acquis constituaient l'une des dimensions capitales de notre politique de protection des droits de l'homme ». (...)
[...] -Le Conseil National de la Femme et de la famille crée en 1992. -Le centre de Recherches, d'Etudes, de Documentation et d'Informatique sur la femme (CREDIF : il est l'organisme scientifique de ministère. Il a pour mission de développer les études et les recherches sur la femme, d'établir les rapports périodiques sur l'évolution de sa condition). -La Commission femme et Développement (CFD) créée en 1991. Cette commission a assuré le suivi des recommandations et des objectifs fixés sur le plan, dressant un bilan annuel des réalisations au cours de la période concernée. [...]
[...] Les femmes tunisiennes sont présentes aussi dans les domaines de recherche scientifique. De plus, elles ont même reçu d'importantes récompenses tels que le prix l'Oréal/Unesco, qui, pour la seconde année consécutive, a été attribué à une scientifique tunisienne. Rappelons que ce prix de la femme et de la science encourage la recherche scientifique afin de promouvoir une vision humaniste internationale de l'avenir, car le monde a besoin des sciences et la science des femmes Ce prix consacre chaque année une scientifique sur chacun des cinq continents. [...]
[...] Ce qui place la Tunisie au premier rang des pays arabes. Un taux similaire de femmes siègent à la chambre des Conseils depuis son installation en juillet 2005. Dans les conseils municipaux, le taux des femmes est passé de 16% en 1995 à 27,4% en 2005, sachant que quatre femmes sont présidentes de municipalité, treize sont adjointes et dix sont chefs d'arrondissement. L'élément féminin est également présent au sein des instances consultatives. C'est ainsi qu'il constitue 20% des membres du conseil économique et social avec une participation active dans les commissions spécifiques. [...]
[...] Les femmes occupent des postes importants de décision. On dénombre femmes chefs d'entreprise et plus de 13% des commerces situés dans la région de Tunis, sont gérés par des femmes. Mais, malgré ces avancées dans tous les domaines, la femme n'est pas légale de l'homme ; au moins dans le domaine du travail, la discrimination subsiste surtout dans l'attribution des postes de responsabilité. II- Dans le domaine politique : Pour ce qui est participation de la femme tunisienne à la vie politique, elle reste limitée notamment pour des raisons de commodité liées aux horaires des activités, mais les femmes pensent que non seulement, elles sont capables d'investir ce domaine, mais aussi d'y occuper des postes de responsabilité. [...]
[...] La présence de la femme dans les postes de décision : Les femmes occupent une place privilégiée. La président a appelé à la promotion de leurs acquis et au renforcement de leur présence dans les postes de décision et de responsabilité, afin d'atteindre le taux de 30%. Mme Houria Abdelkhalik, secrétaire générale adjointe du RCD (Rassemblement Démocratique Constitutionnel) chargée des affaires de la femme, ajoute : notre action militante est une responsabilité que tout un chacun doit assumer pour relever les défis et gagner les paris des prochaines échéances politiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture