Les cadres constituent-ils un groupe social particulier ?

Résumé du document

Un groupe social présuppose des conditions d'existence et des pratiques communes qui peuvent alors les distinguer d'autres groupes. En outre, ils doivent partager une conscience collective, un sentiment de groupe. De plus, un groupe social suppose une certaine reproduction. Nous allons tout d'abord voir que les cadres forment un groupe social homogène puis nous étudierons qu'ils forment aussi un groupe social hétérogène (...)

Extraits

[...] Les cadres ont un mode de vie spécifique. En effet, dès l'enfance ils ont une approche différente de la culture que d'autres catégories ; seul 17% des cadres et PIS n'ont pas lu de livre au cours des 12 derniers mois en 2005 contre 69% des agriculteurs exploitants et 51% des artisans, commerçants et chefs d'entreprise De plus, seul 78% des cadres et PIS n'ont pratiqué aucune activité culturelle ou artistique au cours des 12 derniers mois en 2005 contre 90% des artisans, commerçants et chef d'entreprise et 89% des employés Il y va de même pour la télévision en des cadres et PIS ont regardé la télévision tous les jours ou presque au cours des 12 derniers mois contre 85% des employés et 74% des professions intermédiaires De plus, ce groupe à une qualité de vie bien meilleure que les autres. [...]

[...] Les cadres constituent-ils un groupe social particulier ? Un groupe social présuppose des conditions d'existence et des pratiques communes qui peuvent alors les distinguer d'autres groupes. En outre, ils doivent partager une conscience collective, un sentiment de groupe. De plus, un groupe social suppose une certaine reproduction. Nous allons tout d'abord voir que les cadres forment un groupe social homogène puis nous étudierons qu'ils forment aussi un groupe social hétérogène. Les cadres, un groupe social homogène Des caractéristiques particulières. Un cadre occupe une position hiérarchique supérieure, il a de nombreuses responsabilités, il est autonome. [...]

[...] En effet, seuls les cadres dirigeants sont considérés comme de vrais cadres et les autres sont à priori traités comme des sous- cadres. Cette distinction des sous catégories semble contribuer au rapprochement des sous-cadres et des professions intermédiaires, la frontière étant de plus en plus floue. Effectivement, aujourd'hui, l'appel à l'autonomie individuelle et collective et à l'engagement dans les objectifs de l'entreprise s'est diffusé jusqu'au plus simple salarié. Actuellement même un simple ouvrier a acquis une plus grande autonomie et indépendance à l'image des cadres ; en parallèle les cadres se sont vu imposer des contraintes jusqu'à lors réservées à la masse des salariés. [...]

[...] La majorité des cadres se trouve le plus souvent soit dans les postes administratifs, soit dans les postes d'ingénieurs. En effet, en 2005, on relève que 28% sont dans la catégorie cadres administratifs et commerciaux d'entreprise et que 27% sont dans la catégorie ingénieurs et cadres techniques d'entreprises contre seulement 10,1% qui sont dans la catégorie cadres de la fonction publique Le groupe des cadres est majoritairement composé d'hommes ; toutefois, cette catégorie se féminise de plus en plus. En effet, sur 1857 milliers de personnes appartenant à la catégorie cadres et professions intellectuelles supérieures on comptait 25% de femme en 1982, on en compte 33% en 1997 et 36% en 2005. [...]

[...] De même pour la catégorie cadres et professions intellectuelles supérieures des jeunes âgés de 15 à 29 ans subissent le chômage tandis que seul des hommes âgés de 30 à 49 ans sont confrontés à celui- ci. Conclusion : On peut donc dire que les cadres constituent un groupe social particulier mais qu'il est malgré tout de plus en plus remis en cause. Le double mouvement plus d'autonomie plus de contraintes constitue la nouvelle ligne de conduite des entreprises modernes. Ce nouveau discours est le symptôme des métamorphoses de la figure du salariat de confiance. [...]