Les sondages d'opinion font l'objet des médias. De 1945 à 1963, on a recensé dans le monde 450 sondages par an. En 1983, la France en a publié plus de 500, 721 en 1991 et seulement 665 en 1994. En général, nous sommes consultés en moyenne trois fois par jour.
Les enquêtes, routinières nous permettent de donner notre avis sur n'importe quel sujet dont les médias s'empressent de s'emparer.
Le sondage est devenu bon marché, maniable, rapide et polyvalent sur le traitement des questions d'une population à des questions diverses.
Le sondage d'opinion laisse un nombre important de personnes qui refusent de répondre.
Les sondages d'opinion sont récents en France. Ils font l'objet de la demande, le traitement de l'information, le développement de la population…
Le pouvoir et la quantification des faits sociaux
Les besoins quantifiés sur la population sont variés. Les enquêtes se multiplient grâce aux réflexions faites par certains savants (W. Petty, Conring, La place, Fourier, G.V.Mayer, A. Niceforo, Max Weber).
Les faits sociaux se retrouvent dans la presse avec des comptes rendus d'études sur les sujets les plus variés. Les études ne s'appuient pas encore sur des questionnaires systématiques, concernant l'actualité, ou sur un personnage politique.
Organisés au début du XIXe siècle, les « votes de paille » (straw votes) sont organisés aux Etats-Unis. Il s'agit de simulations de joutes électorales à venir, que des journaux réalisent en interrogeant leurs lecteurs.
Jean Stoetzel a introduit les enquêtes d'opinions en France. Il fonde L'IFOP (Institut Français d'Opinion Publique).
Les sondages sont réalisés sur un petit nombre de personnes et sont utilisés pour tenter d'apprécier des attitudes plus vagues, comme l'estimation de la possibilité d'un événement.
[...] Les sondages par téléphone sont moins chers. Le demandeur de sondage peut avoir recours au soutien d'un chargé d'étude pour réaliser ses questions (entre francs et francs la journée en 1984, elle est entre et francs en 1996). Les instituts et les métiers du sondage La concurrence qui oppose les instituts de sondage et la crise du secteur publicitaire ont provoqué des bouleversements dans les structures, une baisse relative des prix et des rémunérations, une aggravation de la précarité des emplois et des conditions de travail. [...]
[...] Aujourd'hui, ces pratiques sont remises en question. La qualité des conditions se dégrade (hyper horaires, suppression des primes développant la sous-traitance. Certains instituts cherchent à fidéliser une partie du personnel qualifié (SOFRES, BVA, ISL) qui se consacre aux enquêtes d'opinions. Ils fidélisent leurs enquêtrices par des contrats, en leur fournissant des micros ordinateurs personnels. Il existe trois types de contrats : - Le contrat 1 comporte un salaire annuel garanti, l'obligation de travailler pour un seul institut, il est à durée indéterminée. [...]
[...] Le travail est payé à la pièce. Il faut aller travailler très vite, les fins de semaine et les soirées sont grignotées. Les femmes représentent 90% des enquêteurs, elles sont préférées aux hommes parce qu'elles affrontent avec plus de chances de succès les contacts difficiles avec des répétés rétifs, voire désagréables ou hostiles. Elles inspirent confiance, sont patientes et fiables. Statuts, rémunérations et conditions de travail La passation du questionnaire est l'acte de base de la rémunération : - La prise de contact réussie est payée 20 francs en 1995, - La passation elle-même dépend de la durée du questionnaire. [...]
[...] Le sondage ne doit pas être seulement considéré comme une tentative d'étude objective sur une population, mais plutôt comme une intervention elle-même pleine d'enjeux et, tant que telle, pleinement insérée dans les rapports sociaux. Une image simplifiée des opinions Les sondeurs tentent à rendre compte de l'opinion en images simples, homogènes, bien visibles. III/ De la demande du client à l'élaboration des questions La demande du client à l'élaboration des questions constitue la première phase de la fabrication d'un sondage d'opinion. [...]
[...] Les réponses seront triées grâce à des tris croisés. Le tri permet d'effectuer une comparaison entre l'altitude moyenne de la population étudiée et celle des sous catégories qui la composent. Le traitement des questions ouvertes Les questions ouvertes sont des questions auxquelles la personne interrogée répond sans qu'elle ait à choisir entre des réponses prévues à l'avance. Le traitement se fait en comptant le nombre de mots le plus fréquemment employés. Ensuite ces données sont analysées grâce à une carte perceptuelle (mapping) La remise de l'étude aux demandeurs et la facturation L'étude est remise aux demandeurs avec leurs résultats bruts, leur traitement. [...]
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