Solutions, combattre le travail des enfants, Déclaration des Droits des Enfants, travail familial, industrie, autorités, boycott
Depuis les temps anciens, l'enfant devait travailler pour aider sa famille à survivre dans un monde de plus en plus difficile. Aujourd'hui au 21e siècle, les enfants travaillent toujours, et ce travail peut prendre plusieurs types tels que le travail domestique, le travail forcé et le travail en servitude, l'exploitation sexuelle à des fins commerciales, le travail dans l'industrie et les plantations, les métiers des rues, le travail familial et le travail des filles. Selon la Déclaration des Droits des Enfants de 1959, « L'enfant est reconnu, universellement, comme un être humain qui doit pouvoir se développer physiquement, intellectuellement, socialement, moralement, spirituellement, dans la liberté et la dignité. »
[...] Il serait plus juste, et plus prudent, de faire signer aux entreprises une charte de bonne conduite. Dans les années 1990, des opérations de lutte contre le travail des enfants ont vu le jour, grâce aux actions menées par des ONG. Ces campagnes ont pour but de faire adopter aux entreprises un code de conduite, en plus des contrôles pour savoir si les engagements pris sont tenus, et tout cela inclus donc de cesser tous liens avec les sous- traitants qui violent les droits des enfants. [...]
[...] Le travail peut passer par exemple à préparer les repas, aider aux champs, etc. Le travail peut être alors pour l'enfant une expérience enrichissante tant sur le niveau de la débrouille que le sentiment de fierté d'aider sa famille. Toutefois, le travail familial n'est pas toujours aussi bien que ce que l'on peut en penser et peut empêcher l'enfant d'aller à l'école, de l'épuiser physiquement à cause des longues heures consacrées à aider. Dans les zones africaines et asiatiques les plus reculées, les enfants commencent très jeunes à aider dans les tâches ménagères, et cela bien avant l'âge d'aller à l'école. [...]
[...] Une autre solution pourrait être exploitée, celle de la création de labels confirmant que les produits fabriqués n'ont pas eu recours au travail des enfants. La fondation STEP décerne justement ce label. Le but est d'inverser le commerce actuel fondé sur l'exploitation du tiers monde, pour établir des relations de commerce équitable visant à soutenir son développement. Comme nous avons pu le voir, le travail pour les enfants n'est pas un choix, mais une nécessité à la survie de sa famille. [...]
[...] Toutefois, nous nous sommes aperçus via le programme que la plupart des enfants passaient la majeure partie de leur journée à travailler, et qu'ils ne pouvaient consacrer qu'un peu plus de deux heures à étudier. Il est également important que le programme s'adapte à la saisonnalité du travail des enfants, par exemple, celle des périodes de récoltes. Grâce au BRAC c'est un peu moins de que les élèves finissent le programme des trois ans prévus et continuent l'école. Le but de tels programmes se voit sur le long terme, en effet grâce à l'éducation les enfants peuvent prétendre à un meilleur travail grâce aux nouvelles compétences acquises. [...]
[...] Dans un monde où le respect d'une certaine éthique se fait de plus en plus important, la problématique du travail des enfants se pose et les autorités s'essayent à trouver des solutions. Une des solutions les plus efficaces serait de réussir à scolariser tous les enfants. Toutefois pour que cette solution puisse fonctionner, l'éducation doit être gratuite pour tous et s'adaptent aux emplois du temps des enfants travailleurs. Un programme pour les enfants de 8 à 10 ans a été mis en place, le Comité Rural pour le Développement Rural du Bangladesh (BRAC). [...]
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