Toutes les sociétés s'organisent autour d'une hiérarchie sociale. Les groupes sont construits sur différents critères : l'âge et le sexe, pour les sociétés dîtes « primitive », la religion, le prestige ou les richesse matérielles pour d'autres. Dans les sociétés contemporaines, où l'égalité des droits est reconnue, persistent encore des différences, des inégalités, des hiérarchies.
Pour présenter l'espace social, nous disposons d'un outil pratique : la nomenclature des PCS, qui classe les individus en catégories ayant chacun une certaine homogénéité sociale.
Cette nomenclature, élaboré par l'INSEE, est une construction sociale qui permet de repérer, les groupes sociaux et d'étudier les comportements économiques, sociaux ou culturels. Cependant, c'est un outil imparfait : certaines catégories restent assez hétérogènes, l'activité de la femme n'est pas prise en compte, etc.
[...] Il s'agit d'une processus de très long terme qui se déroule tout au long de l'existence et au cours duquel on peut distinguer deux étapes. Tout d'abord, la socialisation primaire s'effectue durant la première période de la vie des individus ; elle concerne l'ensemble de la personnalité des individus et assure la transmission de valeurs générales ; elle met en jeu des mécanismes comme l'imitation, la contrainte, mais aussi la familiarisation et l'imprégnation. Au cours de cette première phase de socialisation, les agents socialiseurs sont en premier lieu la famille, mais aussi l'école, les groupes de pairs et médias. [...]
[...] Les moyens. Pour financer ses missions, l'Etat procède à des prélèvements obligatoires, sous forme d'impôts et de cotisations sociales, qui représentent aujourd'hui 45% du PIB ; ces prélèvements sont reversés à la collectivité sous forme de revenus sociaux et de services collectifs. Pour réguler l'activité économique, l'Etat dispose de la politique économique ; en utilisant l'arme budgétaire, il peut ralentir ou favoriser la croissance économique. Des évolutions nécessaires. La remise en cause de l'action des pouvoirs publics depuis deux décennies a une double origine : - d'abord, la crise de l'Etat-providence qui s'explique à la fois par des difficultés financières et par une crise de légitimité. [...]
[...] Le concept de classes sociales est-il pertinent ? La croissance économique, qui a marqué la période des 30 glorieuses, s'est accompagnée d'une certaine tendance à l'homogénéisation sociale, rendant moins pertinente la notion de classe sociale. Les frontières des classes sont devenues plus perméables, sous l'influence de différents facteurs : - l' embourgeoisement de la classe ouvrière, grâce à une augmentation des revenus permettant l'accès à la consommation de masse et les transformations de l'organisation productive, qui font disparaître les grandes forteresses ouvrières - l'émergence d'une vaste classe moyenne, sans véritable conscience identitaire, et la montée des valeurs individualistes. [...]
[...] Les conflits sociaux se sont considérablement transformés ; depuis le 20ème siècle, le conflit central se nouait autour du travail et opposait les classes sociales (ouvrière et bourgeoisie) pour la répartition des richesse. Aujourd'hui, les conflits se situent davantage sur un plan qualitatif, et concernent des enjeux sociaux et culturels (mouvements féministe, écologique ) Cependant, si le syndicalisme est en crise et si le nombre de journées de grève diminue, il ne faut pas en conclure pour autant la fin des conflits du travail. La fonction des conflits sociaux. Les conflits représentent un élément important de la régulation sociale . Ils sont l'un des facteurs du changement social. [...]
[...] Dans une économie de marché, les prix se forment par la confrontation de l'offre et de la demande. Sur chaque marché, il existe un prix pour lequel les intentions d'offre et de demande sont identiques : c'est le prix d'équilibre du marché, celui auquel le produit s'échange. A ce prix correspond un certain volume d'échange. La demande est une fonction décroissante, c'est à dire qu'à niveau de prix plus élevé correspond une quantité demandée plus faible et inversement. L'offre est une fonction croissante, c'est à dire qu'à niveau de prix plus élevé correspond une quantité offerte plus forte. [...]
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