Administrations et économie sociale
Outre leur mission de redistribution des revenus, les administrations produisent des services, principalement non marchands, comme l'éducation et la santé, pour une valeur qui représente près d'un cinquième de la production totale. Ces services sont généralement fournis gratuitement et leur production est financée par l'impôt ou les cotisations sociales (...)
[...] Taylorisme ou post-taylorisme ? Face à la contestation du taylorisme, des expériences sont menées pour élargir, enrichir ou assurer la rotation des tâches, ou pour développer le management participatif (en motivant les salariés par leur participation aux objectifs et résultats). A partir des années 80, on assiste à l'émergence de nouvelles organisations du travail avec le toyotisme (modèle japonais), en rupture avec les principes tayloriens : les travailleurs polyvalents (plus qualifiés, effectuant plusieurs types d'opérations), plus autonomes, communiquent entre eux pour produire ce qui est déjà commandé (production juste à temps et répondent ainsi à une demande flexible rapidement, en limitant les stocks, les pannes, en vérifiant la qualité. [...]
[...] Mais l'investissement a un coût. Par ex, s'il faut emprunter de l'argent pour investir, ce coût sera représenté par les intérêts à payer. L'entreprise n'investira que si elle pense l'opération rentable, c'est-à- dire si elle estime que la rentabilité de l'investissement sera supérieure à son coût. Cependant ce calcul est rendu difficile car l'environnement de l'entreprise est incertain : de nouveaux concurrents peuvent arriver, les consommateurs changer de goût, la fiscalité changer, etc. Les calculs de rentabilité peuvent donc se révéler faux : l'investissement est un pari sur l'avenir, surtout lorsqu'il porte sur une longue période. [...]
[...] Les limites de l'OST A. Smith remarquait déjà les limites de la parcellisation des tâches pour les travailleurs : ce métier est en général si simple et si uniforme, qu'il donne peu d'exercice à leur intelligence Elton Mayo, à partir de travaux de recherche entre 1927 et 1932 dans une usine de la Western Electric près de Chicago, constata que le rendement des ouvriers dépend de la nature des relations sociales entre eux et dans la hiérarchie. Pour Georges Friedmann (sociologue français), le travail en miettes (1956) conduit à une aliénation dans le travail à l'anonymat et à la dépersonnalisation chez l'ouvrier. [...]
[...] Les unités de production A. Administrations et économie sociale Outre leur mission de redistribution des revenus, les administrations produisent des services, principalement non marchands, comme l'éducation et la santé, pour une valeur qui représente près d'un cinquième de la production totale. Ces services sont généralement fournis gratuitement et leur production est financée par l'impôt ou les cotisations sociales. L'économie sociale est composée de l'ensemble des coopératives, mutuelles et associations qui réalisent une production, mais ne cherchent pas à en tirer profit. [...]
[...] La combinaison productive La production est obtenue en combinant les facteurs de production, dans des proportions qui peuvent varier : il est généralement possible de substituer du capital à du travail. L'entrepreneur choisit la combinaison la plus efficace pour un certain coût, compte tenu des informations dont il dispose. L'efficacité des facteurs est mesurée par leur productivité, qui est le rapport entre une production et la quantité de facteurs nécessaires à sa réalisation (la production étant mesurée par le chiffre d'affaires ou, mieux, par la valeur ajoutée). [...]
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