Au XIXème siècle les entreprises adoptaient le taylorisme qui introduisait une double division du travail. D'un côté la division horizontale : l'exécution dans les ateliers de tâches simples et répétitives par les ouvriers. D'un autre côté, la division verticale : la conception des tâches dans le bureau des méthodes ainsi que le contrôle du travail des ouvriers par des contremaîtres (...)
[...] En conclusion, nous pouvons dire que l'organisation du travail connait véritablement une mutation, sachant qu'elle a remédié à la crise, aux difficultés liées à l'organisation taylorienne ou fordienne avec des nouvelles formes d'organisation, le post taylorisme, où la motivation et la formation sont requises comme la polyvalence ces travailleurs, le travail de groupe, autant de véritables changements. Cependant, peut-on réellement parler de véritable mutation vu que le Taylorisme comme le Fordisme n'ont pas disparu ? Le travail à la chaîne, réparti, chronométré, et surveillé, les contrôles, autant de systèmes garantissant une productivité élevée et qui de ce fait persistent dans l'organisation du travail actuelle malgré des conditions de travail parfois difficiles subies par des salariés. [...]
[...] Ensuite le chronométrage des tâches persiste également comme au temps du Taylorisme ; que ce soit dans des entreprises d'assistance téléphonique ou autre, un téléconseiller consacre par exemple 2 minutes et 30 secondes à chaque client et doit passer au moins 16 appels par heure pour que la productivité reste élevée. il peut en être de même pour un médecin, si celui-ci veut consulter un maximum de patients par jour, il va définir la durée maximum accordée pour chacune de ses consultations. Enfin on remarque que l'organisation ne connait pas véritablement une mutation lorsque l'on s'attarde sur la surveillance menée par la hiérarchie. Les contremaitres ont conservé leur rôle, ils vérifient toujours le travail effectué par les ouvriers. [...]
[...] Dans l'organisation du travail actuelle, la hiérarchie adopte une attitude différente par rapport aux siècles précédents. En effet même si elle impose toujours des ordres aux ouvriers, elle fait preuve de moins d'autorité vexatoire, le dialogue se fait plus facilement entre les ouvriers et leur hiérarchie grâce à la mise en place de groupes de résolutions de problèmes ou des systèmes de recueil de suggestions. Les contrôles permanents ont tendance à diminuer comme les chiffres le prouvent, en des ouvriers non qualifiés, tous secteurs confondus se disaient contrôlés en permanence par leur hiérarchie contre 41% en 1994. [...]
[...] Les mutations de l'organisation du travail. L'organisation du travail, en France, est toujours d'actualité, en effet environ 24% des entreprises déclaraient l'avoir modifié de façon importante sur la période 2002-2004. L'organisation du travail désigne les différents systèmes mis en place dans les entreprises dans le but d'accroitre la productivité grâce notamment à une utilisation plus rationnelle du travail. Les organisations du travail telles que le Taylorisme ou le Fordisme ont- elles encore une place au sein des entreprises actuellement ? [...]
[...] L'organisation du travail en évolution. Actuellement l'organisation du travail connait véritablement une mutation. En effet, les entreprises mettent en place de nouveaux systèmes afin d'augmenter leur productivité. Au XIXème siècle les entreprises adoptaient le taylorisme qui introduisait une double division du travail. D'un côté la division horizontale : l'exécution dans les ateliers de tâches simples et répétitives par les ouvriers. D'un autre côté, la division verticale : la conception des tâches dans le bureau des méthodes ainsi que le contrôle du travail des ouvriers par des contremaitres. [...]
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