Dissertation en sciences économiques et sociales de niveau Terminale ES. Les transformations du marché du travail dans les pays industrialisés suffisent-elles à expliquer les nouvelles formes d'action collective ?
[...] Ainsi nous pouvons dire que les transformation du marché du travail a travers la désindustrialisation ou encore la précarité du travail explique une nouvelle forme d'action collective telles que la pétition ou l'occupation des locaux .Mais la modification n'est pas le seul facteur de cette évolution des actions collectives. Deuxième partie : Depuis ces dernières années, des nouvelles formes d'actions collectives voient le jour. Si nous avons vu que celles-ci existent suite aux transformations du marché du travail, d'autres facteurs rentrent également en jeu. [...]
[...] Introduction : Ces 25 dernières années, dans les pays industrialisés, les transformations du marché du travail ont été nombreuses, la flexibilité de l'emploi s'est renforcée tout comme la désindustrialisation et les délocalisations des activités. Mais ces transformations sont sources de protestations donnant lieu, régulièrement, à des actions collectives dont les réclamations et les moyens d'actions empruntés pour les mener à bien ne cessent d'évoluer. Une action collective est menée par un groupe d'individus aux intérêts communs qui souhaite, à l'aide de différents moyens d'action, que leurs revendications soient prises en compte. Les transformations du marché du travail sont-elles alors l'unique facteur des nouvelles formes d'action collective ? En existe-t-il d'autres ? Lesquels ? [...]
[...] Dans un premier temps, nous verrons que les transformations survenues dans le marché du travail suffisent à expliquer les nouvelles formes d'action collective, puis nous remarquerons que ces nouvelles formes ne sont pas uniquement le résultat des transformations de l'emploi. Première partie : Les pays industrialisés ont vu leur marché du travail se modifier au cours de ces dernières années. En effet des transformations ont eu lieu entraînant ainsi des protestations de la part de la population puis des actions collectives diverses. [...]
[...] Ils pourront mener des actions telles que l'occupation des locaux ou même des formes de séquestration de l'employeur ou menaces à l'explosif comme ça c'est déjà vu. Ce type d'action n'est pas envisageable pour tous les salariés, surtout parce que la précarisation de l'emploi est en progression. La précarisation de l'emploi gagne du terrain, en effet, on assiste à une augmentation du nombre d'emplois précaires : en 1980 contre près de des salariés en 2005. l'emploi précaire s'illustre par une multiplication des emplois CDD, intérim comme à temps partiel. [...]
[...] Le déclin de la classe ouvrière explique l'apparition de nouvelles formes d'action collective. Celles-ci sont désormais moins matérialistes, certains les qualifient de post- matérialistes, elles concernent d'avantage la défense de l'emploi, visant à lutter contre le licenciement, les délocalisations, les plans de restructuration des entreprises, contre les aménagements du temps de travail. La désindustrialisation a renforcé le chômage notamment des moins qualifiés qui occupaient des emplois qui ne nécessitaient que peu ou pas de qualifications comme le métier d'ouvrier. En effet, globalement le taux de chômage a augmenté de 1975 à 2005 passant de 4.1 à de la population française. [...]
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