Dans le cadre du cours de Deuxième année en science économique et de gestion à l'Institut Universitaire Saint-Louis intitulé « Séminaire de questions économiques et sociales » nous avons analysé par groupe de deux étudiants la protection sociale d'un pays européen donné. Un travail suivi a été effectué tout au long de ce deuxième quadrimestre et nous a permis de présenter et discuter nos résultats au cours de différentes séances.
Après avoir déterminé le pays qui allait faire l'objet de notre analyse en l'occurrence l'Allemagne, nous avons tour à tour étudié les indicateurs de moyens, de ressources et de résultats de la protection sociale du pays en question pour une période s'étendant de 1995 à 2009. Les deux premiers indicateurs nous ont permis d'étudier respectivement les dépenses de protection sociale et leurs sources de financement. Les indicateurs de résultats quant à eux ont servi à évaluer les effets des dépenses effectuées sur la population.
[...] Les dépenses d'exclusion sociale : La notion d'exclusion sociale se réfère principalement à un niveau de revenu insuffisant, mais désigne également la précarité en matière de santé, d'éducation et d'emploi. Les dépenses logement : La fonction logement a pour but d'aider les ménages à faire face au coût du logement. Le critère essentiel d'octroi de l'aide et basé sur la situation financière du demandeur.[4] Maintenant les huit branches de la sécurité sociale définies, observons le graphique. Globalement chacune des fonctions reste relativement stable durant les 15 années. On remarque directement 3 blocs qui se distinguent ; 1. Les dépenses vieillesse et maladie représentent environ 8 à du PIB. [...]
[...] L'assurance pension englobant les assurances de vieillesse, d'invalidités et de survivants. Des représentants des salariés et des employeurs gèrent de manière autonome chaque branche d'assurance. Mis à part ces différentes branches, il existe aussi les diverses prestations familiales et allocations de logement ainsi que l'aide sociale publique. Pour pouvoir assurer la population contre tous ces risques, il faut évidemment réussir à financer l'assurance sociale. Le système est financé en majeure partie par les cotisations sociales versées par les salariés et les employeurs généralement à la raison de moitié chacun. [...]
[...] Indicateurs de moyens : les dépenses Nous analyserons dans un premier temps l'évolution des dépenses globales de protection sociale pour fournir une vue d'ensemble de la question. Nous nous focaliserons par la suite sur les dépenses liées à la santé et à la vieillesse qui comme nous allons le voir représentent la plus grande partie des dépenses de protection sociale. Au cours de nos analyses, nous nous baserons plusieurs fois sur le produit intérieur brut de l'Allemagne pour étudier l'évolution de nos différents indicateurs. [...]
[...] Comment a évolué la part du PIB consacrée à chaque fonction de protection sociale ? Avant d'analyser ce graphique, il semble indispensable de définir chacune des fonctions, de décrire en quoi elles consistent et à qui elles profitent. Les dépenses vieillesse : La fonction Vieillesse couvre les risques liés à la vieillesse comme la perte de revenu ou la perception d'un revenu insuffisant. Elle couvre aussi les personnes âgées qui manquent d'autonomie dans les tâches de la vie quotidienne. Ces dépenses se font essentiellement sous forme de pension. [...]
[...] Comment a évolué la part des dépenses publiques consacrée à la protection sociale ? Les dépenses de prestations de protection sociale représentent en moyenne entre et des dépenses publiques totales entre 1995 et 2009. Nous observons donc aisément qu'une majeure partie des dépenses publiques totales est consacrée aux dépenses de protection sociale. Nous pouvons également constater que de manière globale, ce pourcentage a tendance à augmenter régulièrement au cours de ces 15 dernières années. Cependant, deux faits marquants se mettent en évidence. [...]
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