Tocqueville, révolution française, centralisation du pouvoir, bourgeoisie montante, révolution démocratique
Alexis de Tocqueville (1805-1859), est un penseur politique, historien et écrivain français qui dans son oeuvre, L'Ancien Régime et la Révolution, cherche de par ses observations du Nouveau monde, de l'Europe et de la France, à étudier et à définir les fondements, mécanismes, causes et conséquences du processus d'égalisation des conditions sur différentes sociétés.
Il parvient à définir la forme qu'a pris l'acheminement et l'expression la plus radicale dans sa forme qu'a pris la Grande révolution démocratique en France: la Révolution Française. Son questionnement aboutit à une interrogation sur l'objet véritable de la Révolution, son caractère propre, ses origines et ses conséquences.
[...] C'est un schéma ascendant de soumissions au roi qui s'établit, c'est à dire que les bourgeois s'enrichissent et deviennent plus indépendants et forts à mesure que les nobles doivent respect et obéissance au roi de France. Dès lors, la noblesse parait comme une classe intermédiaire entre le roi et la bourgeoisie, dépourvu d'intérêts. Elle devient "inutile" aux yeux des bourgeois. Par ailleurs, les avantages que continue de percevoir la noblesse paraissent de plus en plus injustifiés et révoltants. Tocqueville développe cette idée avec l'exemple de l'impôt que doivent payer les bourgeois à la noblesse. Ainsi, le roi lutte contre certains privilèges de l'aristocratie, contre l'ensemble des droits dérogatoires. [...]
[...] Obligé de se plier à ce pouvoir, la bourgeoisie et le peuple ont alors comme devoir incontestable d'être subordonné aux nobles. Auncune contestation n'est possible car chacun accepte sa condition et la perçoit comme normale et fondée de droit. En effet, avant ce boulversement (rupture du systéme des seigneuries et concentration des pouvoirs dans les mains du roi), il y avait tout un système hiérarchique de subordination des non-nobles aux nobles. Ils devaient suivre les volontés du gouvernement de la seigneurie dans ses moindres demandes. [...]
[...] "Cette idée se montre dans tous les projets de réforme qui se succédent pendant 30 ans avant que la Révolution n'éclate siècles avant, la matière a de pareilles idées eut manqué" . Ainsi, ce processus s'enclenche sur près de dix générations ( deux siècles), depuis le début de cette centralisation du pouvoir dans les mains d'un seul, et non entre les mains de pleins de petits (nobles). Le deuxième élément de réponse au caratére violent de la révolution passe par le rapprochement à l'intérieur même de l'empire entre les individus, entre la noblesse et la bourgeoisie. [...]
[...] Pourquoi selon Tocqueville, la Révolution (française) n'a été que "la terminaison soudaine et violente d'une oeuvre à laquelle dix générations d'hommes avaient travaillés" ? Ce livre n'est point une histoire de la Révolution. C'est une étude sur cette Révolution. (L'Ancien Régime et la Révolution), Alexis de Tocqueville. Alexis de Tocqueville (1805-1859), est un penseur politique, historien et écrivain français qui dans son oeuvre, L'Ancien Régime et la Révolution, cherche de par ses observations du Nouveau monde, de l'Europe et de la France, à étudier et à définir les fondements, mécanismes, causes et conséquences du processus d'égalisation des conditions sur différentes sociétés. [...]
[...] les classes moyennes d'Angleterre, loin de faire la guerre à l'aristocratie lui sont restées si intimement unies . forme indistincte" II) EN FRANCE: RAPROCHEMENT DES INDIVIDUS LIEE A LA CENTRALISATION DU POUVOIR PAR LE ROI CHAPITRE VIII, LIVRE QUE LA FRANCE ETAIT LE PAYS OU LES HOMMES ETAIENT DEVENUS LE PLUS SEMBLABLES ENTRE EUX A contrario, on assiste en France à une divison de la population entre différentes classes, mais néanmoins au regroupement des classes moyennes et supérieurs, ce qui contribue à rendre ces mêmes individus similaires. [...]
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