Exposé d'Economie sur la protection sociale. Est-elle un frein à la compétitivité économique. Paradoxe entre la nécessité d'une législation sociale forte et les difficultés qu'elle impose au monde économique.
[...] Il ne faut cependant pas que cette logique aille vers une suppression de la protection sociale, mais vers une responsabilisation et une prise de conscience collective. CONCLUSION Ainsi, du fait de la nécessité manifeste de la mise en place de la politique de protection sociale, il faut constater que sa dérive résiduelle semble insuffisante. De plus, on ne peut pas envisager que la tutelle étatique au niveau social puisse être totale, puisqu'elle serait néfaste à l'économie intérieure du pays, du fait du déficit budgétaire qu'elle induit, et de la charge financière qu'elle impose à l'Etat. [...]
[...] La protection sociale est-elle un obstacle à la compétitivité économique ? INTRODUCTION La crise de la Sécurité Sociale en France ces dernières années a montré les limites du système français de protection sociale. Cette crise est de plus manifeste au niveau européen tout entier, avec par exemple la Grande Bretagne qui s'inspire de plus en plus du modèle étasunien d'une protection sociale minimum. La compétitivité d'une économie est sa capacité à maintenir ou à accroître ses parts de marché sur le marché domestique ou sur le marché intérieur. [...]
[...] Cette protection sociale peut aussi être utile à l'économie. En effet, elle vise particulièrement les agents les plus démunis. Or, selon la théorie de la propension marginale à consommer de Keyne,s ce sont les ménages aux revenus les plus bas qui ont la plus forte propension marginale à consommer. (cf. schéma) De plus, c'est une régulation contra cyclique. L'économie est faite de cycles : il y a des récessions, des cirses et des reprises. (cf. schéma) Les transferts permettent une stabilité économique. [...]
[...] C'est ce qu'exprime la théorie du coin fiscal : l'employeur emploie moins de salariés si les charges sociales sont fixées par l'Etat et non par le marché. Cela amène un déficit de l'Etat. Lorsque les prélèvements sont inférieurs aux redistributions, l'Etat se trouve en déficit, et doivent financer lui-même la différence, ce qui amène plus tard à une pesanteur économique considérable, du fait de l'endettement qui a été croissant. La redistribution peut être inefficace. Le second risque de la protection sociale est une redistribution inefficace. [...]
[...] Nous venons de voir que la protection sociale favorise la demande ; elle favorise également la productivité des travailleurs, donc la production. Les prestations sociales versées aux familles démunies permettent aux enfants d'acquérir un meilleur niveau d'éducation De plus, lorsqu'elles sont versées aux chômeurs ou aux travailleurs pauvres, elles leur permettent d'avoir une meilleure efficacité au travail, ou d'en retrouver un plus facilement. Les prestations sociales actuelles permettent donc aux agents démunis d'acquérir une meilleure productivité. Les coûts des prestations sociales aujourd'hui permettront donc demain d'avoir des agents plus productifs, et donc d'abaisser les coûts de production. [...]
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