Il est né dans un petit village de Haute Provence. Petite communauté paysanne, pauvre, famille rurale. Enfance plutôt heureuse. Marquée par l'obligation de solidarité.
On est obligé de travailler ensemble. Par delà ce que les gens pensent les uns des autres. On ne peut s'extraire de la solidarité communautaire (...)
[...] Personne n'est inutile. Il envisage de devenir instituteur. C'est une très grande promotion sociale. Freinet se retrouve à l'école normale. Lorsque se déclenche la première guerre mondiale, il se retrouve à faire classe sans aucune formation pour remplacer l'instituteur parti sur le front. Il ne restera pas longtemps puisqu'au bout de 6 mois il est lui même envoyé sur le front. Il sera soldat jusqu'à ce qu'il reçoive un éclat d'obus dans les poumons. Il ne peut parler ni fort, ni longtemps. [...]
[...] Et se créé dans la classe tout un réseau économique avec l'argent en vrai. - Maitrise des 4 opérations. On apprend à calculer en ayant besoin de calculer. - On est dans une classe de village c'est-à-dire qu'il y a des petits, des moyens et des grands. > Invention de fichiers autocorrectifs + plan personnalisé de travail + exercices + fichier personnel d'évaluation. -Bibliothèque de travail. Freinet n'avait rien. Il faut mettre à la disposition des enfants des outils, sorte d'encyclopédie. [...]
[...] Ces outils se rassemblent pour faire un ensemble : LA MÉTHODE. Lui refusait ce terme. Il a développé un groupe d'enseignants en même temps qu'il développait ses outils. Pierre Guerin, passionné d'audiovisuel, après la Seconde Guerre mondiale. Magnétophone a été instauré tout de suite. Avec un autre fêlé de son ils vont fabriquer un autre magnétophone. Ils vont au Congrès des enseignants. Le son est excellent, solidité du matériel, manipulation extrêmement facile. Les enfants font faire des reportages. Il prend contact avec RTF et publie une émission Les Chasseurs de sons (25 ans). [...]
[...] Deviendra même lié à des pédagogues libertaires. La femme de Lénine est institutrice, il suivra également ses travaux. Freinet a ans aurait été le professeur d'université rêvé pour nous parler des pédagogues. Il est guérit, il faut qu'il aille travailler. Il est nommé dans une petite école, les tables y sont branlantes, chaises de moyenne qualité, livres rongés par les rats et la fosse jouxte l'école. Une quarantaine d'élèves. Dès qu'il hausse le ton il est pris de quintes de toux. [...]
[...] Il ouvre un internat. Au-delà des méthodes de travail qu'il a déjà mis au point dans sa classe, il va pouvoir faire de l' extrascolaire Il va développer plus loin la coéducation, etc il va recueillir des orphelins ou des réfugiés républicains de la guerre espagnole. Au moment où Pétain prend le pouvoir Freinet est envoyé dans un camp sous surveillance. Il sera libéré et prendra la direction d'un maquis. Freinet va écrire un traité de psychologie en deux volumes : Traité de psychologie sensible. [...]
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